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Assemblée nationale: Issaka Sidibé (Isaac), sentant sa destitution du perchoir, abdique

Mais pour combien de temps ? Comme on le dit chez nous, l’habitué des lieux ne renonce jamais à ses habitudes. Le calumet de la paix signé entre les députés et leur président ne durera pas pour longtemps. Pour la simple raison que notre auguste Assemblée nationale a été transformée par son président en un centre commercial dont il est le chef. Il est ordonnateur du budget, fournisseur et maintenancier.

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Les 12 milliards de FCFA (budget du Parlement) sont gérés sous son contrôle. Le torchon brûle parce que certains cadres financiers en l’occurrence le questeur et le 1er vice-président rejette certaines dépenses à exécuter du président Isaac. D’où sa colère à procéder à des changements de certains membres du bureau qui lui sont hostiles. La cause principale de cette guerre larvée que se livrent les députés est d’ordre pécuniaire. Quelle honte pour le président de la République IBK ?

 

Vie parlementaire : La mouvance présidentielle en panne

Incapable d’insuffler un sang neuf dans la gestion du pays (contrôle gouvernemental), le tout nouveau président du groupe parlementaire Rassemblement Pour le Mali (RPM), Moussa Timbiné  et certains honorables ont opté pour une autre façon d’appuyer le président IBK par la création d’un groupe inter parlementaire dont Timbiné est le porte-parole. Cet inter groupe parlementaire peut créer des surprises désagréables à l’actuel président de l’hémicycle pour qui connaît le bouillant jeune député du RPM, élu en commune V du district de Bamako.

 

Vers une guerre civile au Mali ?: «Qui veut la paix prépare la guerre», dit-on.

Cette pensée sied bien au contexte du gouvernement malien pour la paix et la réconciliation. Depuis la signature de l’accord pour la paix (15 mai 2015) à Bamako, le Nord s’est transformé en une véritable poudrière. La rébellion, les conflits armés entre communautés sont revenus au galop, malgré l’assistance militaire de la mission onusienne (MINUSMA). La présence de la MINUSMA a attisé les foyers de guerre avec à la clé une guerre civile entre populations bambara et peulh.

 

Dans la région de Kayes, ce sont les Soninké de la diaspora et ceux restés au pays qui sont souvent en conflit liés au foncier. Les Soninké de la diaspora sont très nombreux et sont de grands investisseurs dans leur terroir, un conflit entre eux ouvrira la voie à une guerre civile.

Source: L’Inter de Bamako

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