La salle de conférence du CNPM a abrité l’assemblée Générale Constitutive du conseil national des professionnels du Diamant au Mali le samedi 7 Avril 2018. Présidée par le ministre des Mines Pr Tièmoko Sangaré, la cérémonie a enregistré la présence de M. Mohamed Keita Président Provisoire du CNPDM, le Président des Chambres des Mines du Mali et plusieurs autres personnalités.
Selon le président provisoire du conseil national des professionnels du Diamant, les difficultés endurées et supportées pendant la gestation pour aboutir à la naissance du Conseil des professionnels du Diamant au Mali sont énormes.
Pour lui, le processus de Kimberley est un régime international de certification de diamants qui réunit Gouvernement, industriels et la Société Civile dans l’optique d’éviter que les recettes émanant du commerce des pierres précieuses ne soient utilisées pour financer les activités militaires de groupes rebelles.
Aux dires du président Provisoire, le Conseil National des Professionnels du Diamant a pour objet entre autres : de contribuer à la promotion de la cherche de l’exploitation et de la commercialisation des diamants bruts au Mali ; contribuer à la promotion et à la formation de tous les acteurs du secteur diamantifère au Mali ; veiller au respect des pratiques et de l’éthique inhérente à la commercialisation et l’exportation des diamants suivant le processus de Kimberley ; favoriser, développer et promouvoir toute activité liée à la recherche, à l’exploitation et à la commercialisation des diamants ; défendre les intérêts professionnels de ses membres.
Les membres du conseil sont des personnes morales ou physiques privées exerçant une activité professionnelle en relation avec les activités de recherche, d’exploitation ou de commercialisation des diamants.
L’objectif visé par le conseil est, en étroite collaboration avec les services techniques du département, notamment la DNGM, de susciter, d’encourager et de soutenir des activités de recherche et d’exploitation du diamant partout où la présence de cette substance est signalée au Mali.
« A cet effet, nous sollicitons du Ministère des Mines et Pétrole l’adoption de mesures et de conditions permettant de faciliter l’acquisition de permis et autres autorisations de recherche et d’exploitation de diamant par nos sociétaires », a-t-il sollicité.
Pour le ministre, il reste évident que la promotion et l’exploitation de substance autres que l’or, comme le diamant, dans une vision de diversification des substances minérales exploitées, demeurent un objectif fondamental de la politique prônée par le Gouvernement du Mali pour le développement du secteur minier.
Pour lui, le Mali , en adhérant au schéma de certification du processus de kimberley bien qu’il ne soit pas un pays producteur actif de diamants, a voulu affirmer sa volonté de participer à la lutte engagée par la communauté internationale contre les « diamants de sang », afin d’éviter que les recettes émanant du commerce illicite des diamants ne soient utilisées pour financer les activités militaires de groupes rebelles.
Pour assurer la conformité du Mali au système de certification de processus de kimberley et, dans la perspective de la mise en œuvre prochaine dudit processus au Mali, le Ministère des Mines a dès les premiers jours, encouragé la mise en place au Mali ou la formalisation des autres piliers du Processus que sont les industries et la société civile.
Après l’assemblée générale, 41 membres, avec comme président Bacary Koita, sont élus pour un mandat de trois ans.
ABDRAMANE SAMAKE
Le Pays