La Chambre de commerce et d’industrie du Mali (CCIM) a organisé, le samedi 28 octobre 2017, à son siège, une grande Assemblée générale d’information, de sensibilisation et de reconnaissance relative au Projet de formalisation des acteurs du commerce de détail (PROFAC). Ce projet qui durera 5 ans pour un montant de 5 milliards 78 millions repartis entre l’Etat, les bénéficiaires et les Partenaires techniques et financiers (PTF) vise à promouvoir le commerce intérieur conformément aux politiques publiques de notre pays.
La présente rencontre qui a enregistré la présence du président de la CCIM, Youssouf Bathily, et du président de la chambre de commerce du district de Bamako, Cheick Oumar Sacko a vu la mobilisation des représentants de toutes associations et regroupements des commerçants du Mali notamment, de la coordination des associations et groupements des commerçants détaillants du Mali, du syndicat national des commerçants détaillants du Mali, de la fédération nationale des centres de gestion agréés des commerçants détaillants du Mali, de la fédération nationale des commerçants et contribuables du Mali, de l’union des commerçants détaillants du Mali, du collectif des acteurs des marchés du district de Bamako, du collectif des associations des marchés du district de Bamako. Dans la présentation du projet par le comité de pilotage de ladite Assemblée générale, Harber Maïga a noté que le PROFAC est un projet gouvernemental à dimension nationale dont l’objectif majeur est de sortir le maximum de commerçants détaillants de l’informel vers le formel grâce à l’information, la formation et au financement de leurs activités à travers les Centres de gestion agréés (CGA) sur l’ensemble du territoire national. Selon lui, il s’agira entre autres d’assurer la formation des adhérents aux méthodes modernes et adaptées en matière d’organisation et de gestion d’entreprises ; d’apporter une assistance aux adhérents en matière de comptabilité et de fiscalité. A l’en croire, le projet de formalisation des acteurs du commerce du détail (PROFAC) 2018 – 2022 est la suite logique et indispensable du projet d’appui aux commerçants détaillants. L’objectif global du PROFAC, a-t-il indiqué, est la promotion du commerce intérieur conformément aux politiques publiques. Pour lui, le projet contribuera à l’organisation et au renforcement des capacités du secteur, toutes choses qui favorisent la migration rapide des acteurs de l’informel vers le formel conformément à la loi d’orientation du secteur privé adoptée en décembre 2011. « Le projet vise notamment à améliorer la gouvernance des CGA, améliorer les conditions d’accès au financement bancaire, améliorer la commercialisation des produits. Le PROFAC comporte 4 composantes sur une durée de 5 ans pour un montant de 5 milliards 78 millions repartis entre l’Etat, les bénéficiaires et les Partenaires techniques et financiers (PTF) », a-t-il dit. Dans sa première composante, expliqua-t-il, le PROFAC permettra à améliorer les capacités institutionnelles, organisationnelles et financières des CGA qui vise pour la consolidation des acquis en matière de management des activités, surtout à développer des services non financiers et à pérenniser les mécanismes du projet. Selon lui, la deuxième composante du projet vise à assurer le financement des activités des adhérents afin d’encourager les autres commerçants détaillants à se formaliser. Dans sa troisième composante, dira-t-il, le projet vise à promouvoir un environnement sain de vente des produits sur les marchés, l’installation des équipements marchands, les formations en hygiène et sécurité sanitaire des aliments. Pour lui, la dernière composante du PROFAC vise la coordination, le suivi-évaluation de la mise en œuvre des activités afin d’assurer la visibilité et popularisation du projet. Selon le porte-parole du comité, Harber Maïga, l’ensemble des associations et regroupements du monde du commerce sur toute l’étendue du territoire remercient infiniment les plus hautes autorités notamment, le président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, le premier ministre et le ministre porte-parole du gouvernement pour le PROFAC.
Moussa Dagnoko
Source: Le Républicain