Après la lutte pour le titre la semaine passée avec le choc ASM-PSG, c’est la course à la dernière marche du podium qui sera au centre des attentions de la planète Ligue 1 lors de cette 25e journée. S’il n’a rien de décisif, le match entre l’AS Saint-Etienne et l’Olympique de Marseillepourrait en dire davantage sur les capacités marseillaises à lutter pour le podium.

 

Les Verts le savent. Ils abordent ce choc en position de force. Avec deux points d’avance au classement sur leurs homologues marseillais, les hommes de Christophe Galtier veulent enfoncer le clou sur leurs terres. “L’OM est en forme, mais nous également. Nous connaissons leur potentiel offensif et leurs individualités. Nous devrons être costauds. Nous n’avons rien à leur envier. Nous pouvons les mettre en danger. Nous devons nous appuyer sur notre performance réussie face à Lille” a fait savoir le milieu de terrain offensif des Verts sur le site officiel de son club.

Pas décisif mais capital
Pour André-Pierre Gignac, il est évident que cette rencontre aura un enjeu énorme dans la bataille à trois avec l’AS Saint-Étienne et Lille pour une place sur le podium, et même le ticket en Europa League. L’OM ayant grillé toutes ses chances dans les coupes, le buteur sait qu’il faudra réaliser un exploit à Sainté pour éviter bien des tourments.”Ça va être le tournant du championnat. Soit ils prennent le large, soit on les bouge. On va essayer de ramener quelque chose de positif, on sait que ça ne va pas être facile, ils ont un public qui pousse. Mais on est aussi imprévisibles qu’eux. Cette fin de championnat, on va se la disputer à trois avec Lille et Saint-Étienne. Ça se jouera au mental. Pendant ces deux dernières semaines, et avec toutes les agitations autour du club, on a montré que le nôtre était fort“, fait remarquer, dans le Parisien, André-Pierre Gignac, qui peut désormais compter sur Dimitri Payet pour enchaîner les buts avec lui, ce dont l’OM ne se plaindra certainement pas. Les Verts sont prévenus, l’Olympique de Marseille arrive avec le moral dans le Chaudron.

SOURCE / mlactu