Apparemment les malfrats n’ont plus d’yeux que pour les fameuses moto-taxis qui pullulent à Bamako et ses environs depuis un bon moment.
Actuellement, il ne se passe deux jours sans qu’un commissariat de police du District de Bamako n’enregistre un ou des cas de vols de moto-taxis. Pas plus tard que la semaine dernière, nos amis policiers nous ont appelés pour un autre vol qui vient de se passer, il y a quelques jours.
Ainsi, les policiers du commissariat du 4ème arrondissement de Bamako ont mis la main sur un malfrat qui s’était spécialisé dans le vol et le braquage à main armée des moto-taxis.
Comme c’est généralement le cas, il agissait toujours avec des complices. Tout comme le principal suspect, ses complices semblaient eux-aussi se spécialiser dans leur domaine. Le groupe entretenait des rapports étroits afin d’écouler leurs butins le plutôt possible sur le marché noir.
Mordu de moto-taxi, AS avait choisi certains quartiers des Commune V et VI du District de Bamako pour mener ses activités malsaines. Il s’agit des quartiers comme Magnambougou, Faladié, Baco-Djicoroni, Badalabougou, etc.
La trentaine révolue, AS a été identifié comme un SDF (Sans domicile fixe). Si l’on en croit nos sources, c’est un délinquant notoire qui a incontestablement un penchant fort pour ces types de motos. Ce qui explique le fait qu’il aimait les engins à deux roues surtout ceux des conducteurs de moto- taxis qui inondent actuellement la ville de Bamako. Toujours selon nos sources, AS avait un mode opératoire des plus simples qu’efficaces.
à écouter les récits sur ses exploits, il aurait réussi à lui seul plus d’une dizaine de braquages. Et toutes les victimes étaient des conducteurs de moto-taxis qu’il rencontrait dans les quartiers suscités à travers la ville.
Pis, le malfrat AS menait toujours ses opérations nuitamment avec une arme à feu. Comme pour dire qu’il n’hésitait pas à tirer sur ses victimes lorsque ces derniers tentent de résister à ses assauts. Son mode opératoire consistait à demander les services des conducteurs des engins à deux roues. Ensuite, il leur propose de l’emmener dans des endroits où il a la possibilité de les dépouiller de leur engin sous la menace de son arme, sans grande difficulté.
Puis, il disparaissait sans laisser de trace. Mais les policiers du commissariat cité ont fini par lui mettre le grappin dessus. Nous y reviendrons plus en
détails.
Tamba CAMARA
Source : L’ESSOR