L’Association malienne de sambo et kazack kuressi a organisé une conférence de presse, le vendredi 7 septembre à la mairie de la Commune V. La conférence était animée par le père fondateur du sambo et kazack kuressi malien, Maître Gaoussou Sidibé, en présence de la directrice régionale de la jeunesse de la Commune V, Mariam Tangara et du représentant du maire délégué chargé des sports, Mamadou Sawadogo. Deux grand sujets ont été abordés par les conférenciers : la promotion du sambo kazack kuressi au Mali et le bilan de l’association.
Dans son exposé liminaire, Mamadou Sawadogo a d’abord salué le travail des membres de l’Association malienne de sambo et kazack kuressi dans la promotion et la vulgarisation de la discipline au Mali, avant de réitérer l’engagement des autorités municipales à accompagner «toutes les disciplines sportives et toutes les initiatives pouvant contribuer à l’épanouissement des populations locales, notamment la jeunesse» «Soucieuse du développement et l’épanouissement des jeunes de la Commune V, notre équipe a toujours été disponible pour accompagner le sport, principalement les arts martiaux qui forment des citoyens modèles et engagés. C’est pour cette raison que nous avons mis notre salle à la disposition de cette association», dira le représentant du maire délégué chargé des sports. Le père fondateur du sambo et du kazack kuressi malien, Maître Gaoussou Sidibé insistera, lui sur les origines des deux disciplines (le sambo et le kazack kuressi) et leur lancement au Mali. «Le sambo est un sport de combat qui est né en URSS dans les années 1930. C’est un art martial qui mélange principalement le judo, l’aïkido, le karaté, la boxe et la lutte.
La discipline a été lancée au Mali en 2013, en même temps que le kazack kuressi, c’est-à-dire après après les Jeux africains. Trois ans plus tard (2016), j’ai participé à un stage des entraîneurs au Maroc, qui s’est déroulé en marge des festivités du 30è anniversaire du Championnat international. Depuis cette date, les deux disciplines n’ont cessé de se développer au Mali et de séduire les pratiquants d’arts martiaux», dira Maître Gaoussou Sidibé.
Sambo signifie «autodéfense sans arme». Les combats se disputent sur un tapis de lutte et les combattants sont vêtus d’une kurtka rouge ou bleue fermée par une ceinture de couleur (blanche, jaune, verte, bleue, rouge, noire), un short (bleu ou rouge assortie à la veste) appelé trusi, et des chaussures appelées bortsovski Les technique du sambo sont très nombreuses (plus de 5000 prises) et entrent dans trois grandes catégories : les projections, les contrôles articulaires et les immobilisations. Il est pratiqué sous trois formes : sportif (proche de la lutte et du judo), combat (pieds poings proche du combat libre) et un aspect défense. Pour gagner il s’agit de soumettre (clef de jambe de bras et étranglement en sambo combat) son adversaire et /où de le projeter en restant débout (victoire totale). Les pratiquant du sambo sont appelés les samboistes. Pour notre confrère Sory I. Konaté du journal en ligne 30minutes.net, «le Mali s’impose aujourd’hui sur le continent comme l’un des précurseurs dans la pratique du sambo et du kazack kuressi. Pour sa première participation à la Coupe d’Afrique de sambo tenue en Tunisie en juin dernier, le Mali a remporté trois médailles, dont une en argent et deux en bronze. La championne Nana Doumbia a décroché une médaille d’argent en sambo combat et une médaille de bronze en beach sambo (sambo sur la plage), alors que Massama Bagayogo a remporté le bronze en sambo combat», a précisé Sory I. Konaté.
En octobre 2017, le Mali a participé à la Coupe du monde qui s’est déroulée à Astana, capitale du Kazakstan. La sélection malienne était composée de 4 athlètes (Saibou Coulibaly, Sory I. Konaté, Mahamadou Traoré et Abdoulaye Doucara) et est retourné au bercail avec 1 médaille de bronze dans ses valises.
S. S. K
L’Essor