Des journalistes seront approprié sur le traitement des thématiques liés aux armes légères et de petit calibre. Leur rôle et responsabilité dans la lutte contre la prolifération des armes légères seront également rappelés du 9 au 11 décembre 2019 à Koulikoro dans la cité du Meguétan.
Le ministre de la Sécurité et de Protection civile, le général de division Salif Traoré, a présidé le 9 décembre 2019 à Koulikoro, l’ouverture de la formation de trois jours dédié aux journalistes sur les dangers liés aux armes légères et de petit calibre. On notait la présence du gouverneur de Koulikoro, le général de Debrékoi Souara, du secrétaire permanente de la CNLP, colonel-major Nema Sagara, du représentant de la mairie de Koulikoro.
Des journalistes seront formés et sensibilisés sur les textes relatifs au Secrétariat permanent de lutte contre la prolifération des armes légères et de petit calibre. Ils seront aussi renforcés sur les dispositions pertinentes du traité sur le commerce des armes (TCA) de la convention de la Cédéao et la loi malienne. Organisée par le secrétariat permanent de lutte contre la prolifération des armes légères et de petit calibre avec l’appui du ministère de la sécurité et de la protection civile, la session de formation a regroupé d’une dizaine de participants.
Le ministre de la Sécurité et de Protection civile, le général de division Salif Traoré regrette que 99% de l’insécurité est causé par les armes légères. Et de déplorer que la principale cause de l’insécurité est que chacun veut se défendre.
« Notre objectif est de former tous les journalistes du Mali en matière de la lutte contre la prolifération des armes légères. Car un Mali stable et profitable à tous les maliens pas seulement pour le gouvernement. Nous sommes en trainent de revoir l’obtention de port de permis d’armes », a-t-il souligné.
Le secrétaire permanente de la CNLP, colonel-major Nema Sagara, regrette que les armes existent partout au Mali aujourd’hui. Et d’ajouter que cette prolifération est due à l’aggravation des conflits communautaires et du terrorisme. Pou le colonel-major, la lutte contre la prolifération des armes légères doit être majeur, c’est pourquoi nous avons initié cette formation à l’attention des journalistes. Et d’ajouter que la communication doit être un rôle capital pour sensibiliser la population. Elle serait un outil pour éradiquer l’insécurité et la prolifération des armes légères, a-t-elle dit.
Filant Coulibaly
Echos Medias