Le parti «la Convergence» de l’ancien président de l’Assemblée Nationale et député de la commune V de Bamako, Moussa Timbiné, est désormais dans l’arène politique pour la conquête du pouvoir. Elle a fait une entrée fracassante samedi dernier (18 mars 2023) à travers un grand meeting animé au CICB.
Une semaine avant (11 mars 2023), le fondateur avait tenu un point de presse pour annoncer l’obtention du récépissé de son parti et l’ouverture officielle de sa chapelle. «La Convergence, s’engage résolument à inscrire ses actions dans la relation directe avec nos concitoyens», a promis Moussa Timbiné. Et le jeune parti commence déjà à ratisser large afin de mieux se positionner sur l’échiquier politique comme une force montante avec qui il faut compter dans les mois à venir.
A noter que c’est le 5 janvier dernier que Timbiné et d’autres camarades ont décidé de quitter le Rassemblement pour le Mali (RPM) afin de pouvoir proposer un nouveau contrat social aux Maliens. Un engagement qui, selon lui, exigeait d’eux de prendre toutes leurs responsabilités devant l’histoire et le peuple malien. C’est ainsi que la Convergence (LC) a été portée sur les fonts baptismaux afin de fédérer les Maliennes et les Maliens, sans distinction d’âge, de race, d’ethnie, de sexe et de langue autour de la construction d’un Mali prospère, unifié et sécurisé. Pour ce faire, le parti met un accent particulier sur «la restauration de nos valeurs et l’atteinte de la souveraineté alimentaire».
L’emblème du parti est composé d’une colombe blanche, symbole de paix, tenant un panier d’épis de riz, de mil, de sorgho, et de mais, soutenu par deux mains, consacrant la force ouvrière et la vitalité du peuple malien. Cette image, selon Moussa Timbiné, traduit la volonté de son parti de promouvoir le développement et l’autosuffisance alimentaire dans notre pays dans un environnement de paix, de solidarité et d’entraide. «Mali, notre raison d’être» est la devise du jeune parti ! Elle en dit long sur les ambitions réelles du fondateur et de ses camarades politiques !
Moussa Bolly
Source : Le Matin