Depuis les sanctions adoptées par la Cédéao le 9 janvier à l’encontre de la junte au pouvoir au Mali, la population subit les hausses de prix et la vie chère. Une grande partie des habitants continuent toutefois à soutenir les autorités transitoires, qui se disent en résistance contre les organisations régionales et la France.
Les voisins du Mali espéraient début janvier qu’un embargo économique ferait plier la junte à la tête de ce pays pauvre et enclavé. Mais un mois après, si de premiers signaux d’alerte sont là, les autorités dominées par les militaires font front.
Elles ont par ailleurs fait savoir mercredi 9 février qu’elles étaient en discussion avec la Cédéao et d’autres partenaires pour trouver un “compromis” sur les échéances pour un retour des civils au pouvoir.
Le ministère de l’Administration territoriale a indiqué dans un communiqué qu’un “groupe de dialogue” s’était réuni le 31 janvier au niveau ministériel. Il vise “à un rapprochement de positions et à la recherche de compromis”
Source : TV5