Après la nomination du nouveau gouvernement, depuis vendredi dernier, les choses semblent s’accélérer, puisque chacun fait face à l’essentiel pour sauver le pays au regard des problèmes. Le Premier Ministre Choguel, après avoir échangé avec les syndicats de l’éducation nationale, a rencontré l’UNTM en espérant apaiser la tension pour la paix sociale.
C’est quelque chose qui doit être une préoccupation pour le gouvernement, notamment le Premier Ministre qui est à la tête de l’équipe. Puisque, depuis l’été 2020, la grogne sociale a impacté sur la vie de la Nation. Et, ses conséquences ont été suicidaires pour le gouvernement précédent. Les syndicats nationaux pourront-ils mettre de l’eau dans leur vin pour ce nouveau gouvernement qui à travers Choguel essaye de les charmer ?
En tout cas, la plupart d’entre eux semblent déterminés plus que jamais pour la satisfaction de leurs doléances. Avant tout, notons que les travailleurs sociaux jouent un rôle clé, d’une part pour l’économie nationale et d’autre part, pour toutes les activités publiques et privées. Ces travailleurs constituent la partie fondamentale du peuple pour la fiabilité du pays. C’est un domaine que Choguel ne laisserait pas entre les mains de quelqu’un d’autre, tout simplement parce qu’il était en un moment donné, membre clé des contestations populaires depuis IBK, en passant par le président de la Transition, pour la justice et la paix sociale. Ainsi, Choguel à la tête de la primature contre les grévistes en dit long.
Depuis sa nomination, il est à pied d’œuvre pour négocier avec les syndicats, chose qu’il anticipe à long terme. Mais, n’oublions pas le rôle du ministre en charge du Travail, de la Fonction Publique et du Dialogue Social qui devrait, à son tour rencontrer l’UNTM. Tous les espoirs se portent sur ce gouvernement de Transition et espérons qu’il fasse mieux que celui de Boubou Cissé, ou de Moctar Ouane. Les choses commencent à bouger lentement. Au moins Choguel a pu rencontrer les syndicats de l’éducation nationale, signataires du 15 octobre 2016, avant d’aller rendre visite à la plus grande Centrale syndicale de notre pays qui aussi avait déclenché des grèves, dont les conséquences ont miné principalement l’économie malienne.
Au cours de cette rencontre, des points évoqués sont clairs, notamment l’harmonisation de la grille salariale et la situation des compressés. Et, par la même occasion, l’UNTM a proposé un temps déterminé pour la satisfaction de ses doléances sinon…
À suivre
Lassana Sow
Source : LE COMBAT