CONFLIT Pendant ce temps-là, les ministres de la Défense de l’Otan, inquiets de la situation, se retrouvent, ce jeudi, à Bruxelles (Belgique)…
Tranquillement installés sur la mer Caspienne, les croiseurs russes ont lancé, mercredi, un déluge de feu sur des cibles en Syrie. Préalable à une vaste offensive terrestre menée, dans le même temps, par l’armée de Bachar al-Assad. Revigorée par le soutien de l’aviation russe, l’armée du régime a décidé de reprendre « le nord de la province de Hama » dans le centre du pays. Les forces y combattent des rebelles modérés et islamistes, ainsi que la branche d’Al-Qaïda en Syrie, le Front Al-Nosra notamment.
Le but de l’armée régulière est de couper les lignes de l’Armée de la conquête,coalition rebelle qui contrôle la province d’Idleb et cherche à se renforcer dans celle voisine de Hama. L’opération terrestre vise également à contrôler un tronçon de l’autoroute stratégique qui relie Damas à Alep dans le nord qui est la deuxième ville du pays contrôlée en partie par le régime, selon une source militaire syrienne.
Des missiles de croisière russes au-dessus de l’Irak
Le président russe Vladimir Poutine a annoncé que les opérations russes allaient s’intensifier tandis que son ministre de la Défense, Sergueï Choïgou, a assuré que 112 cibles avaient déjà été touchées depuis le début de la campagne, le 30 septembre.
Mercredi donc, pour la première fois, 26 missiles de croisière ont été lancés depuis les croiseurs de la mer Caspienne sur 11 cibles de Daesh en Syrie, les détruisant toutes selon Moscou. Une infographie publiée sur le site du ministère russe de la Défense montre les missiles tirés depuis la Caspienne, à près de 1.500 km de leur destination, survolant l’Iran et l’Irak avant de frapper en Syrie.
En marge de cette offensive, les ministres de la Défense de l’Otan ont prévu de se réunir, ce jeudi, à Bruxelles, inquiets par la multiplication des tensions.
Washington, à la tête d’une coalition qui combat les djihadistes du groupe Daesh, a redit mercredi ne pas coopérer avec la Russie sur les bombardements aériens qu’elle mène en Syrie, le secrétaire américain à la Défense Ashton Carter les qualifiant « d’erreur fondamentale ».
Source: 20minutes