Au menu des échanges, la défense et la sécurité, la création d’une police territoriale et la place des femmes ont été les sujets abordés.
Les échanges ont porté sur, entre autres, la reprise des consultations de niveau décisionnel concernant les questions de défense et de Sécurité, entamées le 9 février 2021 ; l’adoption du texte relatif à la création de la police territoriale, et la concrétisation de la décision de la 5e réunion du CSA de haut niveau en faveur de l’élargissement de la participation des femmes au sein des mécanismes de l’Accord.
Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de l’application de l’accord de paix issu du processus d’Alger dont sa relecture a été demandée lors du dialogue national inclusif.
Au cours de ladite rencontre, le Ministre Wagué a souligné combien il est important de pérenniser ce cadre de travail afin d’amener la partie malienne à harmoniser ses positions. Il est bien d’harmoniser les positions certes, mais l’insistance sur la création de la police territoriale faciliterait peut-être l’opérationnalisation de la gestion territoriale, mais il semble que cette option cache certaines intentions de ceux qui ont fait du Mali ce qu’il est aujourd’hui.
Les groupes armés ne sont-ils pas en train de mener en bateau les autorités dans la mesure où les rebelles ne semblent pas prêts à déposer les armes qui constituent aujourd’hui un moyen de survie et de dissuasion ?
Rappelons que l’idée de travailler sur des actions prioritaires post CSA est une promesse du chef du département de la Réconciliation Nationale, lors de la réunion du CSA qui s’est tenue à Kayes le 29 mars 2021.
Bourama Kéïta
Source: LE COMBAT