En effet, les manifestations, grèves et revendications estudiantines et celles de plusieurs groupes de pression tels que les syndicats enseignants, les collectifs de vacataires et les promoteurs d’écoles privées se sont intensifiées. La tension n’a cessé de monter sur le front scolaire entre les acteurs de l’éducation et le gouvernement. Une situation qui résume à elle seule l’échec d’un président de la République qui avait pris plusieurs engagements dans le domaine de l’Education. Des engagement qui sont nullement respectés.
Aussitôt après la rentrée scolaire, le bras de fer a repris entre les enseignants et le gouvernement. La crise actuelle déclenchée depuis octobre a connu ces dernières semaines une montée d’adrénaline avec des manifestations de rues des acteurs du secteur. Un mouvement de protestation que soutiennent plusieurs couches sociales. En effet, le collectif des syndicats des enseignants signataires du 15 octobre 2016, après plusieurs grèves dont une en cours, ont battu le pavé, le jeudi 24 janvier dernier, à Bamako et dans plusieurs localités(les capitales régionales, les cercles et arrondissements). Les manifestants exigent l’application immédiate de l’article 39 de la Loi N°2018-007 du 16 janvier 2018 portant Statut du personnel enseignant de l’Enseignement secondaire, de l’Enseignement fondamental et de l’Education préscolaire et spéciale…
Mohamed Sylla
Source: L’Aube