Le 02 octobre, le PM Choguel a donné le coup d’envoi de la rentrée scolaire 2023/2024 au lycée Ba Aminata Diallo de Bamako. Cette rentrée qui concerne les structures d’éducation préscolaire, les classes du fondamental, du secondaire ainsi que les instituts de formation de maîtres, les établissements d’Enseignement technique et professionnel, se fera au détriment de 1 500 écoles sur 9 000 fermées ou non fonctionnelles et un demi-million d’enfants privés d’école pour des raisons sécuritaire.
C’est du moins ce que relève un rapport de l’Unicef rendu public la veille. Selon l’organisation, certaines régions sont beaucoup plus affectées que d’autres. Dans la zone de Ménaka, par exemple, c’est toute la moitié des écoles qui sont fermées. L’UNICEF estime par ailleurs que la situation n’est pas due aux seules attaques de groupes armées non-étatiques sur les écoles, mais également au manque d’enseignants. Certains enseignants affectés dans ces zones d’insécurité rechigner à s’y rendre. « C’est pourquoi dans le vocabulaire du ministère de l’Éducation nationale, il parle d’écoles non fonctionnelles, mais pas d’écoles fermées. Et c’est une nuance très importante car toutes les écoles ne sont pas nécessairement fermées, en raison des violences», admet l’UNICEF.
Amidou Keita
Le Témoin