L’ancien ministre et candidat malheureux à l’élection présidentielle de 2016, André Okombi Salissa, a été condamné mercredi par la cour criminelle de Brazzaville à 20 ans de travaux forcés.
Il est accusé ”d’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat et détention illégale d’armes et munitions de guerre”, en vue de renverser les institutions du pays.
La cour criminelle a rendu son verdict au terme d’un procès qui a duré plus d’un mois.
C’était en l’absence des six avocats de la défense qui ont quitté la salle d’audience juste avant les plaidoiries.
Les six avocats protestent contre ”le non-respect par la cour de leur droit et l’irrégularité de la procédure”.
A lire aussi : Près de 2000 armes de guerre saisies au Congo-Brazzaville
De son côté maître Emmanuel Oko, de la partie civile, a estimé que ”la cour a appliqué la loi”.
André Okombi Salissa, 58 ans, est un ancien proche du président Denis Sassou N’Guesso.
Plusieurs fois ministre, il est passé à l’opposition à l’approche du référendum constitutionnel de 2015.
BBC