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Amélioration de la productivité agricole au Mali : Le SAPEP prévoit 1,300 milliard pour le budget 2015

L’information a été donnée à l’issue de la 2ème session du comité de pilotage du projet de Programme d’Amélioration de la Productivité Agricole des Petits Exploitants en Afrique Sub-saharienne (SAPEP) qui s’est tenue le mercredi 11 mars 2015 à la Direction des Finances et du Matériel du ministère du Développement Rural.

De 1,200 milliards de nos francs de l’année dernière, le budget du SAPEP a connu une légère hausse cette année 2015 pour atteindre 1,300 milliards et cela compte tenu des différentes activités que le projet entend mener, dira le coordinateur au terme d’une cérémonie d’ouverture présidée par le secrétaire général du ministère du développement rural, M. Daniel Siméon KELEMA.De 1,200 milliards de nos francs de l’année dernière, le budget du SAPEP a connu une légère hausse cette année 2015 pour atteindre 1,300 milliards et cela compte tenu des différentes activités que le projet entend mener, dira le coordinateur au terme d’une cérémonie d’ouverture présidée par le secrétaire général du ministère du développement rural, M. Daniel Siméon KELEMA.

La cérémonie d’ouverture des travaux de cette session était présidée par le secrétaire général du département Daniel Siméon Kéléma. C’était en présence des représentants des différents départements ministériels, des directeurs généraux des structures de recherche et des représentants des services centraux et régionaux et de M. Yacouba Doumbia, coordinateur du SAPEP.
En effet, le SAPEP est un programme multinational qui concerne cinq pays africains à savoir le  Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, le Mali et le Niger. Dans notre pays, le projet est cofinancé par la Banque islamique de développement (BID) et le gouvernement à hauteur de 7 153 680 000 FCFA.
L’objectif du projet est d’augmenter la productivité des systèmes de production agricole (pluviale et irriguée) des petits exploitants. Il vise principalement à améliorer qualitativement la fertilité des sols, rendre accessibles et disponibles les intrants, notamment les semences et les engrais de qualité et faciliter l’accès des exploitations familiales agricoles au marché et aux services financiers. Plus de 80 000 exploitations qui pratiquent les principales cultures céréalières dont le mil, le maïs, le sorgho et le riz dans les régions de Kayes, Koulikoro et Sikasso en bénéficient.
Au cours de la session les participants se sont penchés sur le rapport d’activités, le programme d’exécution technique et le budget. Ce qui a permis d’analyser les résultats obtenus dans ces différents domaines et les activités à mener au cours de ce présent exercice. A cet effet le coordinateur du SAPEP, Dr Yacouba Doumbia a rappelé qu’en 2014, les activités ont été essentiellement menées dans le cadre des composantes gestions intégrées de la fertilité des sols et disponibilité et accessibilité des semences certifiées. Il ajoutera que ces activités, conduites dans le cadre des conventions avec l’IER et la Direction Nationale de l’Agriculture ont permis d’obtenir des résultats satisfaisants dans le domaine de la fertilité des sols, de l’amélioration variétale et la production des semences. «De 1, 200 milliard de FCFA en 2014, le Budget du SAPEP a connu une légère hausse cette année, compte tenu des différentes activités que le projet entend mener» a laissé entendre le coordinateur du SAPEP.

De 1,200 milliards de nos francs de l’année dernière, le budget du SAPEP
Dans son discours d’ouverture, Daniel Kéléma a estimé que le SAPEP est d’une importance capitale pour l’épanouissement de notre secteur rural. Il s’inscrit parfaitement dans la vision du département basée sur deux piliers à savoir : les agropoles et la résilience des exploitations familiales agricoles a t-il expliqué. «En ciblant les petites exploitations familiales agricoles, les activités menées assureront non seulement la diffusion des technologies mais aussi et surtout renforceront les capacités des organisations paysannes par la formation des acteurs, la mise en place de magasins et de centres d’agro business, l’aménagement de bas fonds et enfin la facilitation de l’accès aux crédits et aux marchés» a conclu le secrétaire général du ministère du Développement rural.

Dieudonné Tembely

 

Source: Inf@sept

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