«Je ne suis pas le premier à quitter l’opposition pour la majorité présidentielle. L’opposition doit savoir raison gardée»
Amadou Koïta, président du Parti socialiste Yeelen Kura et ministre de la Jeunesse et de la Construction citoyenne était l’invité de l’émission ” Politik ” d’Africable télévision du dimanche 28 janvier 2018. Dans cette émission, il a été interrogé sur la situation sécuritaire du pays, son engagement politique, son passage de l’opposition à la majorité présidentielle, l’emploi des jeunes, la gouvernance du président Ibrahim Boubacar Kéita et les élections présidentielles à venir.
Interrogé sur son état d’esprit quant aux attaques terroristes à répétition, Amadou Koïta dira que tous les hommes épris de paix, de justice, de liberté ont aujourd’hui le cœur serré à cause de ces attaques à répétition à Youwarou, Boni, Soumpi, Ménaka. “Des hommes sans foi, ni loi qui tentent de déstabiliser notre pays, qui veulent remettre en cause le vivre ensemble, remettre en cause la cohésion, remettre en cause les fondements de notre Etat continuent encore de frapper malheureusement. Je voudrais joindre ma voix à celle du président de la République, Son Excellence Ibrahim Boubacar Kéita, père de la nation qui était à Boni pour présenter ses condoléances au nom de la nation malienne aux familles des victimes. Je voudrais joindre ma voix à celle du président de la République pour présenter mes condoléances les plus attristées aux familles des victimes civiles et militaires. Dire que quand l’intérêt national est en jeu, le devoir recommande à ce que tous les patriotes se retrouvent. Aujourd’hui, c’est tous les Maliens qui doivent se donner la main. Aujourd’hui, la patrie a besoin de tous ses enfants, le drapeau malien a besoin de tous ses enfants. Et dire à ces ennemis du Mali, à ces ennemis de la civilisation, à ces ennemis de la démocratie, à ces ennemis de la paix qu’ils n’auront pas raison sur nous. Comme le dit l’autre, la grandeur d’une nation est à l’échelle de ses malheurs. Notre capacité de résilience est encore plus forte. Nous allons rester unis, nous allons nous donner la main. Aujourd’hui, nous savons tous que le Mali vient de loin. Aujourd’hui, nous savons tous que notre armée monte en puissance. Aujourd’hui, nous savons tous que dans les jours à venir le G5 Sahel doit également monter en puissance. Voilà qu’aujourd’hui, ces ennemis, ces hommes qui n’ont aucun projet, continuent de donner la mort. Mais ils ne pourront pas affecter notre moral”, a-t-il réagi.
“IBK a hérité d’un pays et non d’un Etat, il ne pense qu’au Mali, il ne travaille que pour la montée en puissance de notre Armée”
Après les attaques, qu’est ce que l’Etat fait concrètement pour rassurer les Maliens qui pensent que rien n’est fait ? Le ministre Koïta répondra que le terrorisme est le mal du siècle et qu’il n’est pas propre qu’au Mali. “Le terrorisme est partout dans le monde, en Europe, en France. Aujourd’hui, ce n’est pas que nous condamnons, des dispositions sont prises, la volonté politique des hautes autorités du pays, notamment le président de la République. Le président IBK a hérité d’un pays et non d’un Etat. Depuis son arrivée, il ne pense qu’au Mali, il ne travaille que pour la montée en puissance de notre Armée, la restructuration de notre Armée à travers la Loi d’orientation et de programmation militaire, à travers la Loi d’orientation et de programmation pour la sécurité du pays. Donc, des efforts inlassables ont été faits. Comme vous le savez, le terrorisme n’a pas de visage, comme vous le savez, les terroristes sont des hommes qui pensent que la vie commence à partir de la mort. Donc, nous devons apprendre à vivre avec le terrorisme. Mais des efforts inlassables sont faits”, a-t-il répliqué. Sur le même sujet, il dira qu’après la signature de l’Accord issu du processus d’Alger, il n’y a pas eu de coup de feu entre les militaires maliens et les mouvements signataires. “Aujourd’hui, tous les Maliens doivent se donner la main. Aujourd’hui, tous les patriotes maliens doivent être ensemble, aujourd’hui toutes les populations, partout où elles sont, doivent être des réservistes parce que les terroristes sont parmi nous, ils sont dans nos familles, ils sont dans nos villages. Chaque Malienne, chaque Malien, est appelé à la défense de la patrie en donnant le renseignement qu’il faut aux forces armées et de sécurité qui ont retrouvé le moral. Nos forces armées et de sécurité, à travers la Loi d’orientation et de programmation militaire ont eu les équipements nécessaires pour contrer le fléau qu’est le terrorisme. Mais le terrorisme est difficile à combattre, même la première puissance du monde, les Etats unis d’Amérique, en subissent. Mais notre volonté est là, nous ne nous laisserons jamais abattre car nous savons que la vérité est toujours de notre côté. Nous savons que le bien a eu toujours raison du mal. Nous savons également que le peuple malien est une grande nation. Nous sommes les héritiers d’une grande nation et nous allons faire en sorte de rester ces dignes héritiers. Le travail est en train d’être fait, des actions sont en train d’être menées”, a-t-il ajouté.
“Mon engagement politique est pour le Mali”, dixit Amadou Koïta
Parlant de son engagement politique, Amadou Koïta expliquera qu’il a été secrétaire général du comité Aeem du lycée de Markala en 1992, secrétaire général du comité Aeem de l’Ena en 1996. “C’est à partir de 1996 que j’ai commencé à militer dans le syndicalisme qui donne le premier pas à la politique. Et aujourd’hui, la politique est pour moi un idéal, une conviction. On dit que l’homme vit par le réel et existe par l’idéal. Mon engagement politique, c’est pour le Mali, c’est pour le développement du Mali. Mon engagement politique, c’est pour la cohésion, c’est pour apporter ma petite contribution pour que notre pays qui une est grande nation, soit un pays qui envie à vivre”, a-t-il raconté.
Sur son parcours politique qui est passé par plusieurs formations politiques, Amadou Koïta a reconnu qu’il était dans le Mouvement citoyen qui s’est transformé en parti politique, le Pdes dont il fut président de la jeunesse. “J’étais le président de la jeunesse du Pdes à la fin de l’année 2011. A la fin du mandat du président Amadou Toumani Touré, j’étais le seul à penser qu’un parti a pour vocation la conquête et l’exercice du pouvoir. J’étais le seul à soutenir que le Pdes ait un candidat à l’interne. Malheureusement, ça n’a pas été le cas. Voilà pourquoi nous avons tenté une aventure avec Jeamille Bittar en disant qu’on va se battre pour la politique. Nous avons appris aux côtés du président Amadou Toumani Touré. Après son départ, puisque nous sommes engagés politiquement, il était normal que nous puissions savoir ce que nous représentons après ATT. Ce n’était pas facile, mais nous nous sommes battus. Après cette période, nous avons créé notre parti qui s’appelle le Parti socialiste Yeelen Kura. C’est vrai, nous avons été les principaux animateurs de l’opposition. Nous avons participé aux élections communales. Je suis très heureux de constater que nous sommes une jeune formation politique. Par la grâce de Dieu, le parti est représenté dans 5 régions au Mali : de Kayes jusqu’à Mopti. Nous avons des élus à Kayes, Bamako, Mopti. Nous construisons petit à petit le parti “, a-t-il expliqué.
“Je ne regrette pas d’avoir quitté l’opposition pour rejoindre la majorité. J’assume ce passé”
Sur les raisons de son passage de l’opposition à la majorité présidentielle, le président du Ps Yeelen Kura avouera qu’il était de l’opposition et qu’il l’a quitté. “J’ai quitté l’opposition pour rejoindre la majorité présidentielle. J’ai quitté l’opposition pour soutenir les actions du président Ibrahim Boubacar Kéita. Certains ont dit que nous avons changé. Non, je n’ai pas changé de conviction, je n’ai pas changé d’idéal. Je ne regrette pas d’avoir quitté l’opposition pour rejoindre la majorité. J’assume ce passé. J’ai l’habitude de dire que je n’ai aucun regret pour le passé, je n’ai aucun remord pour le présent. Et j’ai une confiance inébranlable pour l‘avenir. J’ai décidé de rejoindre le président Ibrahim Boubacar Kéita parce que nous avions animé l’opposition ensemble. Après, nous nous sommes rendu compte et tous les Maliens en conviennent que le président IBK est un patriote. Par deux fois, il a convié l’ensemble des forces vives de la nation à Koulouba pour échanger autour des questions d’intérêt national, sans tabou. Ce jour là, tous les leaders de l’opposition ont reconnu au président IBK son patriotisme et son sens élevé de l’Etat. Je me suis dit qu’un pays qui est en guerre contre le terrorisme, un pays dont l’insécurité sévit, il était normal, du moment que nous reconnaissons le patriotisme du premier responsable du pays et que personne ne doute de ce patriotisme, que les patriotes que nous sommes se retrouvent pour reconstruire le pays. Donc, notre soutien au président de la République est un soutien pour le Mali, pour le développement du pays, pour l’émergence du Mali. Notre soutien au président IBK est un soutien pour la stabilité du pays. Aujourd’hui, nous sommes avec lui, nous servons le Mali. Après ma nomination, la seule phrase que le président IBK m’a dit ce jour était : “Monsieur le Ministre, soyez loyal vis-à-vis de votre pays. Donc, le président Ibrahim Boubacar Kéita est un patriote reconnu par l’ensemble de la classe politique malienne. En tant que jeune cadre, nous avons estimé que nous devons être avec le patriote pour bâtir le Mali”, a-t-il avancé comme argument.
“Je ne suis pas le premier à quitter l’opposition pour la majorité présidentielle”
N’y a-t-il pas eu d’incohérence dans la démarche d’Amadou Koïta qui, hier, critiquait les actions du président IBK pour être avec lui aujourd’hui ? Il répliquera qu’il n’est pas le premier à faire ce genre de revirement. “J’ai dit que j’assume le passé. Je ne suis pas le premier à le faire. Effectivement, nous étions de l’opposition. Nous avons changé de position, mais pas de conviction. Notre conviction c’est le Mali, le travail pour le Mali, pour la construction du pays. Notre conviction, c’est d’apporter notre petite pierre à l’édification d’un Mali nouveau. Nous avons été de l’opposition comme certains qui qui étaient de la majorité et sont de l’opposition aujourd’hui, étaient en 2011 de farouches opposants d’Amadou Toumani Touré. Et cela ne les a pas empêchés d’entrer dans le gouvernement de Mariam Kaïdama Sidibé, de répondre à l’appel du président Amadou Toumani Touré. Nous pensons que nous avons rejoint le président IBK pour construire le Mali. Et aujourd’hui, avec lui, nous sommes en train de poser des actes pour le Mali”, a répondu M. Koïta, avant de démentir l’allégation selon laquelle il a rejoint IBK pour privilégier son intérêt personnel. A ses dires, c’est la conférence nationale de son parti qui a pris la décision de rejoindre le président IBK. Cette décision de rejoindre la majorité a été signifiée aux partis politiques de l’opposition. “Nous avons rejoint la majorité sans condition. Seulement, nous avons pris notre courage à deux mains pour aller à la majorité. Et nous l’avons fait publiquement. Nous ne l’avons pas fait pour goutter à la sauce présidentielle. Nous ne sommes pas au gouvernement pour goutter à la sauce présidentielle. Nous ne sommes pas de ceux qui viennent goutter à la sauce présidentielle. C’était pour apporter notre contribution à la construction du Mali […] Nous ne pensons pas à nous-mêmes. Nous sommes avec IBK pour le Mali, pour bâtir un Mali nouveau. Et chaque jour, nous en faisons davantage pour le développement du Mali”, a-t-il dit.
“Au Ps Yeelen Kura, notre lecture des actions du président IBK n’était pas la bonne”
En critiquant les actions d’IBK, Amadou Koïta s’était-il trompé de conviction, de bonne foi ? Comme réponse, Amadou Koïta soulignera qu’ils avaient fait le constat au sein de leur parti Ps Yeelen Kura que leur lecture des actions, de la gouvernance du président IBK n’était pas la bonne. “Et nous n’avons pas hésité une seconde à rejoindre le président IBK. C’est un choix que nous assumons pour le Mali, un choix pour le développement du Mali. IBK a 70 ans. Tout ce qu’il fait, il le fait pour la nouvelle génération, pour le Mali. Nous avons estimé qu’il était de notre devoir de nous donner la main pour aider IBK afin qu’il nous lègue un Mali en paix, réconcilié, débout”, s’est-il défendu. A la réponse à la question s’il est à l’aise dans sa nouvelle posture à la majorité présidentielle, Amadou Koïta répondra par l’affirmative. “Ah oui, bien sûr, je suis tranquille avec ma conscience. […] Autant j’ai servi dans l’opposition, autant je sers dans la majorité avec la même détermination, avec le même engagement. Je sens que l’équipe qui travaille avec le président IBK travaille pour le Mali, pour le développement du pays. Cette équipe donne le meilleur d’elle-même. Et tout ce qu’elle pose comme acte, elle le fait pour le Mali. C’est aux autres de nous évaluer. Le peuple malien apprécie. Le bilan qui n’était pas là au début est là aujourd’hui. Et je suis comptable de ce bilan”, a-t-il dit, avant de rejeter l’affirmation selon laquelle, il a trahi l’opposition. Il a laissé entendre qu’il a beaucoup de respect pour l’opposition.
“Je n’ai pas changé de conviction, je reste le même homme politique. Parce que pour moi, la politique, c’est l’éthique, la morale, construire son pays. La politique, c’est apporter sa petite pierre à la construction de son pays. C’est ce que je suis en train de faire. Ceux qui parlent de trahison, je pense qu’ils sont responsables de leur propos. Au Ps Yeelen Kura, nous travaillons dans la majorité avec beaucoup d’engagement, beaucoup de détermination. Et nous sommes à l’aise. Nous sommes des hommes et des femmes qui agissent pour le Mali, qui ne pensent qu’au Mali. […] Je suis de ceuxqui pensent que la politique, c’est servir son pays et c’est Dieu qui donne le pouvoir. L’opposition doit savoir raison gardée. Je suis d’accord qu’il faut une opposition pour la vitalité et la consolidation de la démocratie. Mais je pense qu’à un certain moment, il faut faire attention”, a-t-il riposté.
“Des efforts sont consentis par le gouvernement du Mali pour la montée en puissance de l’Armée malienne”
L’opposition est-elle républicaine, joue-t-elle pleinement son rôle ? A l’entendement d’Amadou Koïta, la majorité est en train de jouer son rôle. “En tant que majorité, nous sommes en train de travailler pour le Mali, de poser des actes. Nous avons posé des actes pour la montée en puissance de l’Armée. Le président IBK a hérité d’une armée piteuse. Aujourd’hui, grâce à la Loi d’orientation et de programmation militaire, notre armée est en train d’être équipée en moyens de transport aérien, en moyens de transport terrestre. Grâce à cette Loi d’orientation et de programme militaire, les conditions de travail et de vie des militaires s’améliorent, le moral de la troupe se relève. Malgré la situation difficile, l’Etat est en train de poser des actes afin d’améliorer les conditions de vie des forces de sécurité. En tant que majorité, nous travaillons pour cela […] Aujourd’hui, nous sommes tous fiers de voir que l’Armée se reprend, s’équipe. La prise en charge de l’indemnité compensatrice de logement coûte à l’Etat malien un budget de près de 15 milliards Fcfa. Il y a l’augmentation de la prime d’opération qui est passée de 6 000 Fcfa à 50 000 Fcfa. Il y a aussi l’harmonisation de la prime de risque au taux de 15 % et transposée à l’indice salariale. Il y a la construction de 1 500 logements sociaux pour les forces armées et de sécurité. Si hier un militaire tombait sur le terrain de combat, sa famille n’avait droit qu’à un sac de riz et une enveloppe de 50 000 Fcfa. Grâce à la volonté politique du président Ibrahim Boubacar Kéita à travers la Loi d’orientation et de programmation militaire, aujourd’hui, un militaire qui tombe pour le Mali, sa famille bénéficie d’un traitement de 10 ans de salaire. Les grands blessés bénéficient d’un traitement de 5 ans de salaire. C’est la même chose au niveau de la Police. Et cela a été concrétisé le 20 janvier 2018 lors du 57e anniversaire de l’Armée malienne, le président Ibrahim Boubacar Kéita a remis des chèques. Tous les policiers et les sapeurs-pompiers ont bénéficié d’une augmentation de salaire. La Loi d’orientation et de programmation pour la sécurité est une loi qui coûte à l’Etat malien 446 milliards Fcfa. Cela veut dire que des efforts sont consentis par le gouvernement du Mali pour faire de notre armée celle qu’elle ne devrait jamais cessé d’être”, a-t-il fait affirmé.
“Nous avons défendu le président ATT au moment où Kati semait la terreur à Bamako, au moment où Kati faisait peur à Bamako”
Par rapport au retour d’Amadou Toumani Touré au bercail, Amadou Koïta a indiqué qu’il n’a jamais voulu parler de l’ancien président (qui était son mentor) après la chute de ce dernier. Car, à ses dires, le silence est d’or. Il a remercié le président IBK pour avoir facilité l’arrivée le retour d’ATT dans le cadre de la réconciliation au Mali. “Au lendemain du coup d’Etat du 22 mars 2012, rares sont ceux qui osaient prononcer le nom d’Amadou Toumani Touré.
Au lendemain du coup d’Etat, au moment où Kati semait la terreur à Bamako, au moment où Kati faisait peur à Bamako, rares sont ceux qui osaient défendre le président Amadou Toumani Touré. Nous avons été de ceux qui l’ont fait. Nous avons pris ce courage, nous l’avons fait. Il a fallu l’arrivée du président Ibrahim Boubacar Kéïta pour que Kati ne fasse plus peur à Bamako. Et c’est à ce moment que certains ont sorti leur tête de l’eau. Nous sommes restés cohérents dans nos démarches par rapport à ATT. Hier nous l’avons soutenu. Après le coup d’Etat, nous l’avons soutenu. Le président ATT est revenu à Bamako dans les conditions dignes de son rang. Le président IBK l’a fait pas pour des calculs politiciens, mais pour le Mali, pour la réconciliation. Les présidents ATT et IBK sont deux grands hommes qui ont décidé de se donner la main. Toutes les décisions que nous avons prises, que ce soit dans la structure “An ka bèn” qui fut l’initiative de l’Honorable député Moussa Timbiné et “An tè son” qui était un regroupement des jeunes des structures des partis politiques de la majorité et de l’opposition pour apporter leur contribution à la négociation pour l’Accord pour la paix issu du processus d’Alger, avant de m’ engager dans ces structures, j’ai tenu d’abord à avoir l’option du président ATT. Pour cela, je me suis rendu à Dakar pour m’entretenir avec ATT.
Et j’ai eu ses bénédictions. C’est après que nous avons intégré la structure “An ka bèn” pour travailler dans le cadre de la réconciliation, de la cohésion, de l’unité du peuple malien. Nous remercions le président IBK qui a bien voulu organiser le retour d’ATT au Mali”, a-t-il confié. Il a ajouté qu’à l’arrivée d’ATT à Bamako, il était fier d’être Malien. Parce que le Mali est un grand peuple qui sait reconnaître ses enfants, deux grands hommes, les présidents IBK et ATT. Le président IBK continue de donner le meilleur de lui-même pour le Mali.
Et ATT a fait ce qu’il a pu faire pour le Mali. “A sa descente d’avion, ATT nous a remerciés avant de prier pour le Mali, pour la paix, la réconciliation”, a-t-il dit.
(Deuxième partie dans notre prochaine édition).
Siaka DOUMBIA
Source: Aujourd`hui mali