Engagé dans une bataille juridique sans répit depuis l’assemblée générale du 26 septembre 2020, Mamadou Sinsy Coulibaly vient de perdre son procès en appel à la Cour d’appel de Bamako le vendredi, 23 avril 2021, demandant l’expulsion d’Amadou dit Diadié Sankaré des locaux du CNPM. Pour informer l’opinion nationale et internationale de l’évolution de cette affaire, les avocats d’Amadou dit Diadié Sankaré étaient le samedi, 24 avril 2021, face à la presse.
L’on retient de Me Badjan Hagge que le dossier du CNPM, qui est devant la justice depuis plusieurs mois, a évolué la semaine dernière en faveur de leur client.
« Le lundi, 19 avril 2021, l’assignation de Mamadou Sinsy Coulibaly demandant l’expulsion d’Amadou dit Diadié Sankaré des locaux du CNPM a été jugée irrecevable par le Tribunal de grande Instance de la Commune IV du district de Bamako. À travers cette décision, la justice a montré que Mamadou Sinsy n’a pas qualité à demander l’expulsion de Diadié Sankaré, qui est le président légitime du CNPM depuis l’assemblée générale du 26 septembre 2020 », a-t-il précisé. Et d’ajouter : « Aussi, la Cour d’Appel de Bamako a, le vendredi, 23 avril 2021, annulé la décision de rétraction de l’ordonnance gracieuse du président du Tribunal de la Commune IV. Après ces deux décisions de justice, le CNPM doit continuer à travailler sous la présidence de Diadié. Nous invitons les partenaires du CNPM à revenir sur toutes les décisions de suspension car, à partir du verdict de la Cour d’Appel, Dadié a toute la légitimé pour diriger le CNPM ».
Selon Me Aboubacar Guindo, second conférencier, « ce n’est pas l’ordonnance gracieuse qui confère à Diadié la qualité de président du CNPM. Diadié tire sa présidence de la régularité de l’assemblée générale du 26 septembre 2020 ».
Rappelons que les deux hommes s’étaient livrés un combat sans merci et sans concession, multipliant les recours en justice et les invectives. Ce verdict marque le début de la fin d’une longue bataille, mais pas l’épilogue. La partie qui s’estime lésée peut se fendre d’un recours devant la Cour suprême.
F. A
Source : Plume Libre