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Alpha salue IBK

L’ancien président malien, le premier malien élu démocratiquement Alpha Oumar Konaré, le fils de Dogoukolo Konaré et Binthily Diallo, s’est montré grand, en se déplaçant de sa chaise pour aller serrer la main du président IBK, actuel président de la République du Mali. Ibrahim Boubacar Keïta, fils de Boubacar Keïta et de Konimba Traoré, a certainement bien aimé ce geste, l’homme qui aime les honneurs, la dignité et le bonheur.

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Ce geste est salutaire dans la mesure où il y avait un froid entre les deux hommes. Heureusement qu’ils se sont rencontrés et parlé grâce au Sénégalais Abdoulaye Bathily, mais aussi à des Maliens anonymes. Alpha Oumar Konaré doit aller au-delà de ce geste, en faisant des propositions à son aîné, qui sera sans doute preneur. En tous cas, notre grand-frère et confrère Sory Ibrahim Keïta a été très inspiré en introduisant ce passage dans son reportage. Comme il l’a dit : c’est une manière de faire la paix, surtout la paix, c’est ce dont le Mali a besoin entre tous ses fils.

Une diplomatie dynamique

L’année 2016 commence bien pour le chef de l’Etat tchadien. Cette mission d’un an à la présidence l’Union africaine vient conforter l’influence diplomatique grandissante d’Idriss Déby. Et tout cela à l’approche de la présidentielle au Tchad, prévue en avril prochain. Il y a cinq ans, cette élection était hautement improbable. Arrivé au pouvoir par les armes en 1990, Idriss Déby a longtemps suscité la méfiance dans les chancelleries. Jusqu’en janvier 2013, le Tchad n’était pas un acteur majeur de la scène africaine.

Il était beaucoup plus connu pour ses conflits internes que pour ses capacités à se projeter à l’extérieur. Témoin : la bataille de Ndjamena en février 2008 où le régime d’Idriss Déby avait failli tomber et où le numéro 1 de l’opposition, Ibni Oumar Mahamat Saleh, avait été kidnappé par des militaires, on ne l’a plus revu depuis. L’opposition au président l’accuse régulièrement de fraude électorale ou de violations des droits de l’homme.

La prise de Mopti

Le Mouvement de libération du Macina, dirigé par l’invisible Amdou Koufa, veut prendre Mopti le mois de mars prochain. C’est l’information qui circule dans les hameaux, villages, villes et communes de la région de Mopti. Certains disent même qu’il y a un enregistrement vocal d’Amadou Koufa qui existe, et qui atteste cette prise de la ville de Mopti par ses hommes. Dans la région de Mopti, l’information est passée de bouche-à-oreille, jusqu’aux oreilles des dirigeants de la région, qui, semble-t-il, ont informé les plus hautes autorités.

Les militaires maliens ont considérablement diminué la force de frappe des hommes de Koufa, avec les missions des FAMA qui viennent de sillonner la région de Mopti, sans compter celles en cours de préparation, et les patrouilles autour de la ville qui sont maintenues. Les militaires sont déterminés à Mopti, mais la peur est du côté des populations, parce que le territoire est vaste et ne peut être facilement maîtrisé contre les attaques. Cependant les soldats maliens sont sur le qui-vive dans la région de Mopti et alentours. Les annonces faites par les autorités dans le cadre du renforcement des équipements militaires peuvent être la solution, surtout le moyen aérien, qui est très attendu par les militaires sur la ligne de front.

Les Maliens souffrent à Malabo

La Guinée Equatoriale est devenue un calvaire pour les Maliens. L’entrée sur le territoire de ce petit pays de l’Afrique centrale est soumise à un régime de visa. Les Maliens qui y travaillent font tout pour être en règle. Mais de nos jours, les autorités équato-guinéennes ne font plus la différence entre ceux qui sont en règle et les autres étrangers. Avec les préparatifs de l’élection présidentielle, plus aucun étranger ne peut sortir à partir de 19h. D’après les Maliens qui sont à Malabo, l’actuel président compte faire un  nettoyage.  Certains Maliens disent qu’ils, s’ils avaient les moyens, reviendraient au pays, pour passer les 2 mois à venir qui coïncident avec la période électorale.

Cela fait maintenant plus d’un mois que les Maliens sont privés de toutes libertés. L’ambassadeur du Mali, basé à Malabo, ne dit rien. «Notre ambassadeur est là, même pas un mot d’abord. Il n’a jamais fait quelque chose pour nous. Je te jure que nous sommes dans l’inquiétude totale. Les Maliens ne sont pas respectés ici, parce que nous n’avons pas un bon représentant. Si le président malien devait atterrir ici aujourd’hui, il n’y aurait pas dix Maliens pour l’accueillir à l’aéroport à cause de ce que nous subissons, c’est l’humiliation totale. Nos maisons, biens et autres sont confisqués. Alors que les gens d’ici même ne travaillent pas. Ils ne font rien. Pourquoi ils nous empêchent de travailler ?». Ce cri de cœur de ce Malien vivant à Malabo est repris en chœur par d’autres Maliens, comme par exemple à Bata.

Le Dogon divise

C’est à la place du monument du cinquantenaire que les dogons ont installé leur village. Cela à la faveur de la première édition du Festival culturel dogon, tenu du 29 au 31 janvier 2016. La première édition du Festival culturel dogon était dénommée «Ogobagnan». Cet événement fait la promotion de la culture dogon. Elle a été marquée par plusieurs activités. Des conférences-débats, le tout animé uniquement par des spécialistes de la culture dogon qui sont aussi dogons.  Il y a eu aussi des défilés des masques dogons. Des concerts géants où le public a découvert la culture dogon à travers des musiques. Des objets d’art de la culture dogon ont été exposés au cours de ces trois jours d’activités.

Nos cousins sont devenus fous, en jouant avec leur culture, et en ignorant les malinkés ou encore leurs tontons sonrhaï. C’est une exclusion des autres ethnies au moment où tout le monde se rassemble pour montrer que le Mali est Un et Indivisible. Et dire que même les hôtesses, les maîtres de cérémonie, les journalistes invités pour la couverture, sans oublier les structures qui ont assuré l’installation et le transport, sont tous dogons. Vraiment nos cousins nous ont divisés. Aucun opérateur culturel, aucun homme de culture malien, n’a pris part à ce festival, s’il n’est pas dogon. Nous disons à nos cousins que ça soit la première et la dernière fois, désormais qu’ils associent les autres ethnies du Mali à leurs festivités.

Un plan de sécurité

Pour la 12ème édition du Festival sur le Niger à Ségou, il n’y aura pas de concerts géants, encore moins d’activités sur les berges du fleuve Niger. Tout sera concentré au niveau du village du festival, du 3 au 7 février 2016. Autant  dire tout simplement que les festivités débutent ce mercredi 3 février 2016. L’insécurité au Mali est passée par là avec en toile de fond le terrorisme. Ségou, à travers certaines de ces villes, a été attaquée plusieurs fois par les jihadistes. La dernière attaque a été faite le 17 décembre 2015 à Niono, où un militaire malien a été tué.

Et tout le monde sait que Niono est à quelque 170 Km de Ségou, et l’activité principale du festival sur le Niger, c’est-à-dire les concerts géants se déroulent sur le fleuve Niger. Les concerts géants peuvent mobiliser souvent 3000 à 4000 personnes surtout lors du «Samedi national». C’est pour éviter des problèmes au niveau de la sécurisation de ce beau monde qu’un plan régional de sécurité a été adopté. Il est tenu secret par les organisateurs du festival, les autorités de la région et les FAMA. En tous cas, la sécurité des festivaliers est le souci premier des organisateurs du Festival sur le Niger. Cette 12ème édition a pour thème «jeunesse et citoyenneté».

Une équipe de nuls

Ils se disent professionnels de la communication, journalistes de classe exceptionnelle, grands parmi les grands dans le monde des médias, ils se retrouvent à la Minusma… Mais ils ignorent tout de l’environnement des médias au Mali et s’appuient sur des vendus qui leur racontent leur vie sur le Mali. Des gens qui ignorent même les noms des différentes sortes de médias de Bamako. Voilà ce monde qui veut faire de la communication. D’après un confrère en colère, lors de la conférence de presse du nouveau patron de la Minusma, «vos gens communiquent très mal ; vos ne savent pas travailler, ils nous multiplient par zéro».

Les Maliens qui sont à la Minusma n’ont pas de poids. Leurs voix ne peuvent pas aller loin. Ce sont des petits Blancs qui les commandent. Souvent, ils ne leur demandent même pas leur avis. Ce petit monde de communicateurs (qui n’ont pas bonne presse dans leur pays) provient de la France, et souvent de certains pays comme le Mali ; ils dictent leur loi, pensant qu’ils sont dans un pays maudit. Non, ils se trompent et n’ont rien compris. Ce sont eux le vrai problème de la Minusma, parce qu’ils pensent tout connaître, alors qu’ils sont nuls. Les Maliens ont la conscience tranquille, et savent que la Minusma a été une déception et qu’elle ne pourrait jamais régler le problème malien. Elle en devient même une partie du problème à cause de ses bureaucrates appelés communicateurs.

Bonne gouvernance

Un enfant demande à son papa : «explique-moi ce qu’est la politique». Le papa répond : «C’est très simple. Je vais te donner un exemple : notre famille. C’est moi qui rapporte de l’argent, je suis donc le capitaliste. Ta maman gère cet argent, elle est donc le gouvernement. Grand-père vérifie si tout se passe bien : il est donc le parlement. La bonne est la classe ouvrière. Nous n’avons qu’un seul but : ton bien-être, tu es donc le peuple. Ton petit-frère est encore dans le berceau, nous dirons qu’il est l’avenir». L’enfant a très bien écouté son papa. La nuit tombée, chacun s’en va au lit. L’enfant dans son sommeil entend son petit-frère qui pleure. Il se lève et va le voir.

En fait, le petit-frère avait fait caca dans sa couche. Que faire ?? Il va dans la chambre de ses parents et s’aperçoit que la maman est seule au lit et dort. Ne voulant pas la réveiller, il va à la chambre de la bonne et là il trouve son papa dans le lit de la jeune fille. Il voit le grand-père qui regarde par la fenêtre. Ayant eu peur, il va se recoucher et s’endort. Le lendemain, le papa demande : «alors mon fils, tu as réfléchi et compris ?» Le garçon répond : «oui papa, ta définition est claire : le capitalisme profite de la classe ouvrière pendant que le gouvernement dort et le parlement regarde sans rien dire. On s’en fout de ce que pensent le peuple et l’avenir qui se trouvent dans la merde !»

Source: Le Reporter

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