Le groupe militant nigérian avait fait allégeance à l’EI l’an dernier. Depuis cette sortie, il entretient des rapports étroits avec l’Organisation de l’état islamique affirme le Conseil de sécurité de l’Onu.
Vendredi, le secrétaire d’Etat adjoint, Anthony Blinken, a affirmé à Abuja au Nigéria que Boko Haram envoyait des combattants en Libye.
Le Conseil de sécurité a demandé au groupe extrémiste nigérian de s’abstenir de toute violence, de toute atteinte aux droits humains et de toute violation du droit international humanitaire dans la région du bassin du lac Tchad.
Tout cela continue de compromettre la paix et la stabilité en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale.
Dans une déclaration, les membres du Conseil condamnent vivement les exactions commises par Boko Haram. Les personnes responsables de ces violations « doivent répondre de leurs actes et être traduites en justice » précisent-t-ils.
« Ces actes pourraient constituer des crimes contre l’humanité et des crimes de guerre » fin de citation.
Le Conseil de sécurité a aussi exigé la libération immédiate et sans condition de toutes les personnes détenues par le groupe y compris les 219 écolières enlevées à Chibok (État de Borno, Nigéria) en avril 2014.
D’après les membres du Conseil de l’Onu « l’ampleur alarmante de la crise humanitaire provoquée par les activités de Boko Haram dans la région du bassin du lac Tchad, notamment a occasionné le déplacement de plus de 2,2 millions de Nigérians et fait plus de 450.000 réfugiés au Cameroun, au Niger et au Tchad voisins ».
Le Conseil de sécurité a enjoint la communauté internationale « de fournir une aide humanitaire d’urgence aux personnes les plus touchées par la crise au Cameroun, au Niger, au Nigéria et au Tchad ».
Source: BBC