Au centre d’un imbroglio depuis vendredi, au sujet de son avenir international, Nabil Fekir a finalement tranché : il veut jouer pour l’équipe de France en A. Un choix “définitif” sur lequel est revenu le Lyonnais dans un long entretien avec L’Equipe. Extraits.

Fin du feuilleton Nabil Fekir. Après un week-end durant lequel il ne s’est pas exprimé, le milieu de terrain est sorti de son silence pour mettre fin à un suspense qui commençait à être pesant. Dans un interview accordée àL’Equipe, le jeune Franco-algérien a confirmé son choix de définitivement opter pour les Bleus en ce qui concerne sa carrière en A. Choix que le Lyonnais de 21 ans veut désormais pleinement assumer.

 Aucune pression pour faire son choix

“La France, c’est mon choix. Je me suis entretenu avec Didier Deschamps, qui s’est montré très convaincant. Il m’a dit qu’il comptait sur moi, que j’étais un joueur très intéressant (…) Je suis français d’origine algérienne, et j’en suis très fier, mais j’ai estimé qu’il était de mon intérêt d’opter pour la France (…) Il y a une échéance importante qui arrive, l’Euro 2016. J’ai très envie d’y participer.”

 Les Bleus, la suite logique

“Je n’avais jamais été sélectionné en équipe de France de jeunes. En revanche, j’ai déjà été appelé une fois en Espoirs. Il y a donc une certaine logique à ce qu’après les Espoirs, mon ambition soit de rejoindre la grande équipe de France. J’ai fait un choix personnel et j’espère que tout le monde le respectera (…) J’aime autant la France que l’Algérie, tout simplement.”

 Son père aurait préféré l’Algérie

“L’Algérie est une partie de mon cœur, la France aussi. Mon père aurait aimé me voir jouer pour l’Algérie mais c’est moi le joueur. C’est moi qui suis sur le terrain. Ce sera l’équipe de France et ça ne changera plus. Je suis très attaché à cette équipe, je voudrais qu’il n’y ait aucune ambiguïté à ce niveau-là. J’ai échangé avec mon père, nous nous sommes mis d’accord et il respecte mon choix.”

 Le mea culpa envers Gourcuff

“J’ai appelé Christian Gourcuff pour lui dire que mon choix n’était pas fait. Je n’aurais pas dû l’appeler. J’ai commis une erreur (…) J’avais la pression…”

Source: afrik.com