En Algérie, le président du Conseil constitutionnel, Tayeb Belaiz, a démissionné ce mardi 16 avril. Il faisait partie des personnalités contestées par le mouvement populaire.
Encore une bataille de gagnée pour le peuple algérien, mais la lutte continue. Tayeb Belaiz n’est qu’un rouage du « système » et la rue réclame le départ de tous les responsables du régime. Tous les proches de l’ancien président Abdelaziz Bouteflika doivent partir, répètent en boucle les manifestants depuis bientôt neuf semaines.
Démission des « 3 B »
Et tout le régime, ce sont surtout les « 3 B » : Belaiz, Bedoui et Bensalah. Le premier, président du Conseil constitutionnel, vient donc de démissionner. Restent les deux autres, respectivement Premier ministre et chef d’État par intérim.
Aucun détail supplémentaire pour le moment ne filtre sur ce départ. Tayeb Belaiz, lui-même, ne l’explique pas. Est-ce en réponse aux revendications populaires ? A-t-il au contraire était poussé à la porte ? Difficile de le savoir dans ce contexte. Dans sa lettre de démission, il écrit : « Que Dieu protège l’Algérie et son peuple vaillant ».
Riche en émotion
Cette journée s’annonce en tout cas riche en émotion. Le chef d’état-major de l’armée est en visite en région et, comme à chaque sortie sur le terrain, son discours est très attendu. En attendant, rien ne semble décourager la mobilisation populaire. Le gouvernement est comme encerclé. Plus aucun ministre ne peut faire d’apparition publique sans se heurter à la colère des Algériens.
Le Soft