Malgré les bonnes intentions affichées de part et d’autre à l’ouverture, on attend toujours le début des négociations directes.
Depuis l’ouverture le lundi dernier, 1er septembre 2014 à Alger, les pourparlers inclusifs inter maliens peinent à entrer dans le vif du sujet. Après les reports du mardi et mercredi, des doutes subsistent toujours quant à la reprise ce jeudi 4 septembre 2014. Certains sont optimistes pour la reprise des travaux aujourd’hui en raison de la présence de beaucoup d’absents des 2 premiers jours, d’autres tablent sur la semaine prochaine en raison des absences constatées encore dans la nuit d’hier. « On ne peut rien préciser pour le moment, on est obligé pour l’instant de suivre tous les jours pour pouvoir déterminer le programme car il y a toujours des absences. Mais nous espérons le reste des délégations sera à Alger très tôt ce matin pour reprendre les travaux », a déclaré une source proche du ministère des Affaires étrangères du Mali.
Des membres du Mouvement national de libération de l’Azawad(MNLA) n’étaient en effet toujours présents dans la capitale Algérienne dans la journée d’hier. Ce, pour des problèmes, selon les responsables du mouvement, liés à la disponibilité du transport. Nonobstant la présence dans la matinée du mardi dernier de son secrétaire, le MNLA, qui a boudé un tant soit peu la cérémonie d’ouverture avant de se raviser, souhaite la présence de tous les membres de sa délégation pour participer aux travaux. Le coordinateur de la commission des droits de l’homme du MNLA, Attaye Ag Mohamed, a tenu à écarter toute idée de manœuvres dilatoires de la part de son mouvement, et espère que ce jeudi 4 septembre 2014, tout le reste de la délégation sera présent grâce à l’implication active de l’Algérie et de la Minusma.
La journée d’hier a été marquée par des rencontres à huis clos et restreints aussi bien du côté du gouvernement malien, du côté des mouvements armés ainsi du côté de la médiation algérienne et les autres partenaires. Si rien n’a filtré de ses rencontres, tout porte à croire elles visaient la reprise rapide des travaux après un break de 2 jours.