Devenu persona non grata depuis l’élimination précoce des Aigles du Mali dès la phase de poules de la CAN Gabon 2017, la démission ou encore le licenciement d’Alain Giresse sont les mots qui se trouvent sur toutes les lèvres quand il s’agit de l’équipe nationale A.
Face à cette situation, le président de la Femafoot, dans une interview accordée à Footmali, a laissé entrouverte une porte de sortie au technicien français en avançant des raisons sécuritaires. “…Je ne peux lui garantir sa sécurité. L’atmosphère ambiante à Bamako ne lui permet pas de circuler. En arrivant, même des bagagistes peuvent l’agresser. Je ne peux pas mettre un policier derrière lui à chaque coin de rue de Bamako”, a laissé entendre Boubacar Baba Diarra au sujet de son entraîneur dont le contrat court jusqu’en novembre prochain. Et Boubacar Baba Diarra d’ajouter: “Son contrat court jusqu’en novembre 2017. C’était un contrat d’objectifs. Mais un contrat est fait pour être cassé lorsque les deux parties ne sont pas d’accord. Le plus simple pour nous est que Giresse démissionne”. Malgré la tempête, Giresse qui s’était retenu de tout commentaire dans les médias vient de lâcher, auprès de Footmali, ses premiers mots concernant son avenir. Prenant acte des déclarations du patron de la Femafoot, il a déclaré s’exprimer au moment opportun. “Je m’exprimerai quand j’en saurai plus personnellement et quand ce sera le moment”, a ainsi répondu Alain Giresse lorsqu’il a été interrogé par Footmali de savoir comment il réagissait par rapport aux propos tenus par le président de la Femafoot.
A l’analyse de cette déclaration du Français, les deux parties se dirigent vraisemblablement vers un bras de fer très tendu.
Affaire à suivre.
Source: Maliactu.info