En vue d’apporter une aide alimentaire et agropastorale aux populations des régions de notre pays, S.E Evelyne Decorps, l’ambassadrice de France a signé vendredi dernier 4 conventions de financement d’un montant total de 1 267 451 923 FCFA (1.932.218).
Les conventions ont été signées avec Mme Sylvia Caruso, représentante du programme alimentaire Mondiale (PAM), Mme Dominique Gérard, représentante de pays de l’ONG agence d’aide à la coopération technique et au développement (ACTED) et M. Marc Chapon, coordinateur de l’ONG agronomes vétérinaires sans frontières (AVSF).
La premier bénéficiaire de ce financement est le Programme alimentaire mondial (PAM). Il recevra 655957000 FCFA pour lutter contre la malnutrition dans les régions les plus touchées du Mali. Cette aide alimentaire est destinée à 35 338 personnes (dont 31898 enfants de six mois à cinq ans et 3440 femmes).
L’ambassadrice de France a ensuite signé deux conventions avec l’ONG ACTED pour un montant total de 513 101373 FCFA.
La première convention vise à lutter contre l’insécurité alimentaire en apportant une aide à 29 477 habitants de la région de Ménaka, notamment les populations de Tidermene, Inekar et Anderamboukane.
Le second projet consiste à répondre aux besoins pastoraux d’environ 24000 personnes.
S.E Descorps a enfin signé une quatrième convention avec l’ONG Agronomes et vétérinaires sans frontières (AVSF) pour un montant de 98 393 550 FCFA.
Ce projet cible les habitants des régions de Taoudeni Tombouctou et Gao.
Selon l’Ambassadrice de France au Mali, ces projets portent l’appui de son pays à plus de 66 milliards de FCFA (plus de 100 millions d’euros) de subventions en cours dans les domaines de l’aide alimentaire, de la stabilisation et des services sociaux de base.
Mme Sylvia Caruso, représentante de PAM a pour sa part dit être convaincue que cet appui va soulager les familles les plus vulnérables victimes des aléas climatiques (pertes agricoles et de bétails).
Pour Mme Dominique Gérard, représentante de l’ONG ACTED, grâce à la signature de ces conventions, son organisation va pouvoir étendre et renforcer son intervention tout au long de l’année 2018.
« Ces deux interventions se concrétiseront par des transferts monétaires, des activités génératrices de revenus et à haute intensité de main d’œuvre, des actions de cohésion sociale, la réhabilitation de puits pastoraux et la fourniture d’intrants, notamment pour le bétail », conclura-t-elle.
Pour M. Marc Chapon, coordinateur de l’ONG AVSF, la mise en œuvre de ce projet va déclencher un programme plus vaste co-financé par l’UE à hauteur de 1,35 million d’euros.
Toute chose qui, selon M. Chapon, permettra la construction et la réhabilitation de dizaines de forages et puits pastoraux, la régénération de pâturages, la création de zones artisanales pastorales, de marchés à bétails et parcs de vaccination, la mise en place d’un fonds de formation.
Djibril Kayentao
Le 26 mars