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Agriculture biologique : SYPROBIO FAIT SON BILAN

Des acquis importants sont à la l’actif du projet dont la première phase s’achève

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Le Comité de pilotage du projet Systèmes de production biologique diversifiés (SYPROBIO) est réuni pour sa 4è session. Les travaux se sont ouverts hier à l’hôtel Olympe de Bamako sous la présidence du directeur général de l’Institut d’économie rurale (IER), le Dr Bouréima Dembélé.
L’atelier de deux jours est organisé par l’ONG Helvetas Swiss Intercoopération et enregistre la participation de Nicolay Gian, directeur de SYPROBIO, Jean Marie Sawin, directeur de Helvetas Swiss Intercoopération au Burkina Faso, Louka Cissé, directeur de SYPROBIO Mali. Des chercheurs et de paysans du Bénin, du Burkina Faso et du Mali font partie des participants.
Le projet SYPROBIO est financé par l’Union européenne et exécuté par Helvetas Swiss Intercoopération. Sa première phase d’exécution s’achève (2011-2015). Le projet se dédie à renforcer l’expérience en matière d’agriculture biologique dans la sous-région et à fournir des appuis scientifiques à des techniques de production innovatrices paysannes. Il fait des recommandations de politiques sectorielles en rapport avec la sécurité alimentaire et l’adaptation au changement climatique et initie des actions visant à renforcer les capacités des institutions de recherche agricole dans les pays bénéficiaires.
Saluant les mérites de SYPROBIO, le directeur général de l’IER a présenté le projet comme un label de recherche-action participative, transdisciplinaire et écologique. Cela été prouvé, selon lui, lors de l’Expo Milan 2015 qui se tient actuellement en Italie, où le projet été distingué sur plus de 700 candidatures et retenu parmi les 18 meilleures au monde. Ce succès est à mettre à l’actif des acteurs engagés dans l’exécution de ce projet depuis 5 ans, a souligné le Dr Dembélé.
Et le directeur de l’IER de relever que monde doit faire face à de nombreux défis, dont la sécurité alimentaire et nutritionnelle, la réduction de la pauvreté et la préservation de l’environnement. Aujourd’hui plus que jamais, les calamités naturelles, les phénomènes de changement climatique et l’avancée du désert nous imposent de changer nos comportements vis-à-vis de la nature et de l’environnement. Les récents Objectifs du développement durable (ODD) lancés par les Nations unies en sont une illustration évidente.
Pour lui, pas de doute : l’agriculture biologique et écologique s’impose comme une alternative prometteuse pour pallier les effets néfastes de l’agriculture conventionnelle productiviste sur l’homme et l’environnement. L’introduction de l’agriculture biologique et du commerce équitable, dans une Afrique de l’ouest centrée sur le coton depuis 1999, a démontré que cette forme de production a un réel potentiel d’augmentation des revenus et d’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle tout en préservant l’environnement, les ressources naturelles et la diversité biologique.
De plus les variations climatiques mettent à rude épreuve les techniques de production conventionnelle et obligent à adopter d’autres méthodes novatrices. Quelques résultats tangibles sont à inscrire à l’actif de SYPROBIO comme la mise en place de réseaux locaux de recherche-action appelés « cercles des acteurs concertés » (CAC) impliquant les représentants de producteurs biologiques, de la recherche, de la vulgarisation et du conseil agricole.
SYPROBIO a mené des études socio-économiques comparatives sur les performances financières des systèmes de production biologique, conventionnelle et transgénique, sur les déterminants de l’adoption de l’agriculture biologique et la contribution de l’agriculture biologique aux revenus et à la prospérité des ménages agricoles. Le projet a également initié un réseau d’échanges et de diffusion de technologies par le Bluetooth de producteur à producteur.
Le présent Comité de pilotage va s’atteler à capitaliser ces acquis et à se projeter dans l’avenir. Les participants vont passer en revue les principaux acquis de la phase initiale du projet, en tirer les leçons et définir les contours de la phase 2.
M. COULIBALY

source : Essor

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