Il ne faut pas prendre pour argent comptant les argumentations parcellaires et partisanes qui sont dictées par des concepteurs d’une aventure médiatique dans ce dossier de sale affaire. Si certains confrères n’ont pas osé se prononcer là-dessus, d’autres pour quelque raison que ce soit, ont retourné leurs plumes d’un camp vers un autre. Rien de tout cela ne saurait surprendre car les protagonistes sont costauds financièrement et en termes de relations.
La guerre de communication est déclarée e la BMS sa et Saran Traoré sont les nouvelles vedettes de la presse. Dans cette dynamique, les citoyens ont besoin d’être édifiés. Celui qui pourrait mieux démentir la cliente belliqueuse Madame Simpara Saran Traoré, n’est autre que Babaly Bah , ce PDG de la Banque Malienne de Solidarité dont personne ne comprend le silence.
Il détient tous les moyens, s’illustrant magistralement par l’adresse de la corruption pour détourner l’opinion populaire. Le mérite de Médiapart est de mettre les enquêteurs et les magistrats sur des pistes. Nous avions eu l’honneur de le faire dans l’affaire qui a opposé Ecobank à la Sonavie. Nous avions fourni des pistes et des pièces en faveur d’Ecobank, mettant à nu l’escroquerie et l’usage de faux documents privilégiés de la Sonavie. Nous ferons de même dans cette affaire scandaleuse où participent ministres et directeurs contre une citoyenne qui n’a pas les mêmes armes et les mêmes relations.
Dans le dossier, les vrais relevés que nous avons consultés accablent fortement et incontestablement les voleurs de banque organisés en katiba, peut-être dans plusieurs agences. Nous poursuivons notre travail d’investigations et nous portons des éléments qui prouvent que Babaly Bah est un menteur, un voleur et un fraudeur. Il a également le droit de contredire chacune de nos publications mais nous ne répondrons pas à des confrères qui nous ont respectés et qui nous aident à mieux voir.
Première escroquerie !
Dans un document qui fait cas de financement et d’acheminement de motos tricycles, Babaly Bah avait établi un document faisant étant du payement par la banque sous sa directive. Une sommation d’huissier adressée auprès de la direction de l’ANPE pour prouver que Babaly Bah est menteur attitré. Le 11 Avril 2011, l’époque Makan Moussa Sissoko directeur de la structure, un protocole d’accord avait été signé entre l’ANPE et Madame Simpara Saran Traoré. Trois jours selon nos sources, le premier virement a été effectué à travers Ecobank le 14 Avril 2011. Puis le 27 Avril 2011, la deuxième tranche du montant a été transférée, toujours par Ecobank. Mais le faussaire Babaly Bah, spécialiste des confusions, a déclaré et même produit une lettre en date du 11 aout 2010 avait attesté par une correspondance que c’est lui qui aurait financé les motos. C’est que l’ANPE a nié à travers une sommation interpellative en Juillet 2016. C’est une honte et une inconscience de voir un PDG d’une banque étatique se comporter de la sorte. Une année avant même la signature du protocole entre les deux parties (ANPE et Saran Traoré). Il n’y a pas de crime parfait, et ce cas illustratif pourrait prouver l’escroquerie dans laquelle est englué Babaly Bah et ses acolytes à plusieurs niveaux. Les motos ont été réceptionnées le 24 Mai 2011.
Deuxième escroquerie !
Babaly Bah, comme pour accepter de reconnaitre son flagrant délit de vol, avait sollicité l’accompagnement de trois personnes, témoins et actrices d’une médiation auprès de la femme (cliente de la banque) et plaignante de la procédure) chez elle à Djelibougou Doumanzana. C’était entre Février 2009-2010, le PDG de la BMS passait certaines après-midi avec des bonnes volontés qu’il a impliquées afin que la dame ne saisisse pas les juridictions. Il avait même restitué 10 millions dans le compte de Saran Traoré. C’est que la cliente aurait rejeté, exigeant l’intégralité de son argent détourné.
Troisième escroquerie !
La dame aurait retiré ses documents mis en garantie en complicité avec des agents de la banque. C’est un mensonge éhonté que cela puisse arriver à l’oreille de nos compatriotes et de tous les clients de cette banque. La justice fait encore des dérives, mais des dignes magistrats attendent de dire le droit car des deux côtés, il y a eu une part de légèreté. Si Saran Traoré avait été negligeante et naïve, le PDG de la banque s’est fait entourer de personnes stratèges mais pas infaillibles.
Quatrième escroquerie !
Mamadou Kanda Keita, dans son audition au pôle économique, avait reconnu qu’il n’était pas au courant de l’affaire, c’est-à-dire les conventions qui ont servi de base à l’expertise et à la condamnation. Egalement, la cour suprême a cassé cet arrêt rendu en faveur de la BMS. Ce qui montre la fausseté des conventions qui donnent raison à la BMS. C’est un déni de justice de certains magistrats qui ont fermé les yeux sur bien d’éléments. Nous avons découvert que le cabinet Maeco a bien eu des échanges avec la
Cinquième escroquerie !
Babaly Bah et son staff, accompagnés d’un animateur escroc de la place, ont été aperçus par nos radars chez Chérif Ousmane Madani Haïdara pour une médiation dans cette affaire. Quand les gens veulent la paix, il leur faut faire des concessions. Mais Babaly Bah et ses stratégies ont atteint leurs limites. Beaucoup de personnes ont été induites en erreur. Certains par manipulation, d’autres par corruption, nous confie une source. Combien et comment cela a-t-il fonctionné ? Nous patientons encore.
Sixième escroquerie !
Des correspondances que Babaly Bah a adressées à des responsables à plusieurs niveaux afin de plaider sa propre cause dans les couloirs administratifs contre des clients victimes de drame financier. Le juge en charge du dossier a rejeté la requête consistant à faire une confrontation entre Mamadou Kanda Keita, Babaly Bah et Saran Traoré. Il a utilisé sa souveraineté pour rejeter la demande de mettre les trois concernés en face.
Les accusations des victimes ont été plus confortées par l’épisode judicaire en commune VI du district de Bamako. L’agence de Niamakoro de la BMS a fait des victimes contre lesquelles les mêmes pratiques ont été utilisées. On vous fait fictivement retirer de l’argent sur votre compte. Jamais enregistré, le responsable d’agence et le caissier ont été épinglés par le tribunal de la commune 6. Ils ont été condamnés à 6 mois de prison avec sursis et 1 million de francs CFA au titre de dommage. La victime dit avoir porté plainte afin que d’autres clients soient à l’abri de tels actes. L’avocat même de la chef d’agence a reconnu que de telles erreurs sont fréquentes dans les banques. C’est clair donc, à la BMS, il y a un réseau d’agents voleurs et Babaly Bah ne saurait fermer les yeux sur tout ça.
Babaly Bah, le tout puissant directeur de la BMS n’a pas bronché. Est-il définitivement perdu dans ses montages ? Les procédures sont les mêmes sur le dos de tous ces clients qui accusent sa banque, avec tout son réseau, d’abus de confiance. Que font les autorités puisqu’une telle banque ne peut être citée dans des tribunaux pour ces actes de vols à hauteur de milliards selon des victimes.
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