Une affaire de cannibalisme jette la stupeur dans la petite municipalité d’Estcourt, située dans la province du KwaZulu Natal, en Afrique du Sud. Sept suspects sont de nouveau apparus brièvement jeudi 28 septembre devant la justice. Ces hommes, dont certains présentés comme des « guérisseurs traditionnels », auraient encouragé les membres de leur communauté à consommer comme eux de la chair humaine. Ils sont poursuivis pour meurtre et tentatives de meurtre.
L’affaire a plongé l’Afrique du Sud dans la stupeur et continue de traumatiser la petite ville d’Estcourt et ses alentours.
Tout commence au milieu du mois d’août, lorsqu’un homme se présente au commissariat de la bourgade, où il déclare être « fatigué de manger de la chair humaine ». Pour preuve, il transporte dans son sac une main et une jambe en décomposition.
Dans les jours qui suivent, la police arrête d’autres hommes, tous soupçonnés d’avoir consommé des organes et de la chair humaine et d’avoir incité des dizaines de personnes à en faire autant « pour acquérir force et courage », selon eux.
Disparitions inexpliquées
Ils sont désormais sept à être poursuivis dans cette affaire qui soulève colère et indignation parmi la population.
Depuis des années, des disparitions inexpliquées et des profanations de sépultures terrorisent les habitants d’Escourt.
Ils étaient à nouveau des centaines réunis devant le tribunal jeudi pour crier leur colère, menaçant même de faire justice eux-mêmes si ces hommes ne sont pas condamnés.
Le procès des sept « cannibales » présumés a finalement été reporté au 12 octobre.
RFI