Le président sud-africain, Jacob Zuma est resté ouvert à une nouvelle visite de son homologue soudanais Omar el-Béchir dont le dernier séjour, au sommet de l’Union africaine (UA), avait été contesté par la Cour pénale internationale (CPI).

Cette présence de Béchir en Afrique du Sud n’était pas le souhait de la CPI qui poursuit le président soudanais pour « génocide ». En marge d’une rencontre avec des diplomates étrangers, Jacob Zuma a rappelé que le Soudan était un pays membre du forum sur la coopération Chine-Afrique (Focac), qui tiendra un sommet à Johannesburg en décembre.

Poursuivi pour « génocide et crimes de guerre, crimes contre l’humanité dans le conflit au Darfour qui aurait fait plus de 300.000 morts et deux millions de déplacés » selon la CPI, Omar el-Béchir s’est rendu en juin dernier à Johannesburg pour participer au sommet de l’UA. La CPI aurait voulu qu’il soit interdit au président soudanais de quitter le territoire sud-africain.

Le gouvernement sud-africain n’a pas tenu compte de cet ordre et l’avait laissé regagner son pays, comme l’ensemble des autres chefs d’État africains présents au sommet. La CPI a demandé a demandé l’Afrique du Sud des explications avant le 5 octobre.

Le Président sud-africain, Jacob Zuma, a indiqué qu’il prendra une décision sur la suite des événements « si nécessaire ». Suite à la polémique qui avait suivi la visite d’Omar el-Béchir à Johannesburg, le gouvernement sud-africain avait laissé entendre qu’une sortie de la CPI était envisageable.

Source: adiac-congo