La région du Sahel est confrontée aux attaques terroristes depuis quelques années. En plus de la lutte armée, trois pays de la région ont signé ce mardi 09 mai à Niamey, un accord de coopération judiciaire pour la traque des terroristes. Une initiative qui vient renforcer bien de dispositifs déjà en place dans la régionUne nouvelle arme vient d’être mise au point pour la lutte contre le terrorisme au Sahel. Il s’agit d’un accord de coopération judiciaire, signé par les ministres de la Justice du Mali, du Tchad et du Niger, ce mardi 09 mai 2017. Un accord qui prévoit la mise en place de commissions rogatoires internationales, l‘échange entre les Etats des actes judiciaires, la comparution des témoins, experts et personnes poursuivies et une politique de coopération en cas d’extradition. Il autorise également des enquêtes conjointes et le transfert des poursuites.
Cet accord vient à point nommé car, il intervient au moment où les Etats de la région éprouvent les pires difficultés face au péril djihadiste. A travers ce nouvel arsenal judiciaire, les terroristes, adeptes du crime organisé, de la traite humaine et autres trafiquants de drogues et d’armes auront du souci à se faire. Les barrières judiciaires qui leur ont servi jusque-là de paravent pour exercer leurs activités, sont en train de tomber.
Il faut signaler que l’accord de coopération entre ces 3 pays sahéliens vient renforcer d’autres dispositifs régionaux déjà en place. Il s’agit de la force régionale du G5 Sahel, regroupant, en dehors de ces 3 pays, le Burkina et la Mauritanie. Il faut aussi y ajouter la force du Liptako Gourma, composée des éléments des armées nigériennes, burkinabè et maliennes.
Christophe SESSOU / beninmondeinfos.com