Dans une interview accordée à nos confrères du journal ‘’ Le Malien’’, le grand spécialiste des questions sécuritaires Moussa Sinko a été on peu plus clair: « Personnellement, je n’ai pas beaucoup d’informations sur le groupe Wagner. Tout simplement, j’ai une appréciation comment gérer l’insécurité au Mali. Nous pensons que nous devrons d’abord compter sur nous-mêmes et particulièrement sur nos propres forces de Défense et de Sécurité. Notre point de vue est que tous les efforts doivent être faits pour avoir des forces nationales capables de faire face à nos propres défis. Maintenant la coopération internationale ou des coopérations d’autres types viendront. Pour moi, la priorité est d’essayer de renforcer nos propres forces. Ensuite avant d’ouvrir d’autres types de coopération, je souhaiterai aussi que les coopérations déjà existantes avec la Minusma, Barkhane, EUTM et avec d’autres, qu’on puisse d’abord renforcer et exploiter…. »
En ce qui concerne la tenue des assises nationales de la refondation dont les membres ont été nommé avant-hier, lundi 18 octobre 2021, par décret, le président du LDC pense que « ces assises sont mal parties parce que depuis quelques semaines, il y’a un pan entier de la classe politique et certains pans de la société civile qui ont posé beaucoup de réserves par rapport à leur participation à ces assises ». A en croire le général Moussa Sinko, une assise nationale c’est pour unir les populations, c’est pour rassembler la société civile, la classe politique et l’ensemble de la population pour qu’on puisse dégagera des stratégies et les pistes de solutions. « Si çà doit diviser les maliens, je pense que l’utilité ne sera pas au rendez-vous. Donc nous demandons aux autorités actuelles de la transition de bien étudier l’opportunité d’organiser ces assises pour que ça ne soit pas juste une perte de temps pour les Maliens », a-t-il souhaité.
Quid de la durée de la transition ?
Faut-il ou pas proroger la durée de la Transition ? Cette question divise les Maliens. Le président du LDC indique qu’il ne connait pas un autre document qui parle de la durée de la transition. « Il y a une charte qui a fixé la transition à 18 mois, c’est-à-dire que la transition prend fin au mois de mars. Nous nous en tenons à ce document qui est le document officiel qui sert de boussole pour la transition », a laissé entendre Moussa Sinko Coulibaly. Avant de conclure : « Donc, nous sommes pour le respect des documents et des engagements pris par le Mali et par les autorités de la transition ».
Tientigui
Source: Le Démocrate- Mali