Le syndicat national des Banques, Assurances, Établissements Financiers et commerces du Mali (SYNBEF) était face à la presse samedi 11 novembre 2017 à la bourse de travail. Objectif : faire le point de l’évolution dans l’affaire qui l’oppose au groupe NSIA Mali par rapport au licenciement depuis 6 mois de leur camarade Issiaka Traoré, secrétaire général du comité syndical NSIA.
Pour le secrétaire général du SYNABEF, Aguibou Bouaré l’objectif de cette conférence est de faire le point de l’évolution du dossier notamment la décision du conseil d’arbitrage en date du 8 novembre avec formule exécutoire. Il s’agissait également d’interpeller l’Etat malien à prendre à toute ses responsabilités pour protéger le droits et libertés constitutionnelle des travailleurs et le respect des décisions des autorités compétentes face aux mépris d’une entreprise installée sur son sol. Selon la note de presse lue par Amadoun Bah, membre du bureau exécutif du SYNABEF, le syndicat demande à l’Etat malien et à l’autorité judiciaire compétente de prendre leurs responsabilités pour rétablir le camarade Issiaka Traoré dans ses droits sans délais. Malgré toutes ces décisions donnant raison au SYNBEF, le secrétaire général ne comprends pas sur quelle base NSIA refuse d’exécuter la sentence du conseil d’arbitrage bien que revêtue du formule exécutoire depuis 7 novembre 2017 et se glorifie de violer impunément les droits élémentaires d’un travailleur tout en défiant l’Etat du Mali sur fond d’entraves et de violation grave des libertés syndicales.
Selon lui, face à l’entêtement du groupe NSIA et l’incompétence de l’Etat malien à respecter les décisions de ces autorités compétentes en la matière et de protéger les droits et libertés des travailleurs, le SYNABEF dans les jours à venir prendra des décisions qui s’imposent et prend témoin l’opinion et international. Il a souligné que la centrale syndicale UNTM suit le dossier de prêt et que le moment venu, elle prendra aussi toutes ses responsabilités.
Mamadou Nimaga