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Affaire Sissokola à Medina-Coura : La déroute d’un jeune égaré redevenu agent de la police nationale.

Notre pays doit revoir sa copie de recrutement des agents de la police nationale. Après tout n’importe qui n’est pas destiné à devenir policier. Une enquête de moralité serait la bienvenue

L’ordre établi par nos ancêtres est en voie de disparition totale dans la cité. Depuis la nuit des temps nos valeurs culturelles ont placé les anciens à un stade de respectabilité indétrônable au point de les vénérer. Mais hélas, aujourd’hui on aura tout vu au Mali… Même dans le songe personne ne pouvait comprendre qu’un enfant pouvait s’en prendre à une personne âgée de 87 ans. Malheureusement c’est ce triste scenario qui a  prévalu le 20 mars 2018 à Medina-coura lors d’un litige foncier. Rarement une discorde en arrive à une de telles proportions inimaginables. Ce scandale du siècle est l’œuvre d’un jeune égaré devenu policier par erreur.

Handicapé physique dès la tendre enfance, rien ne le prédestinait à une carrière dans les effectifs de la police malienne. En principe un handicapé physique est inapte et disqualifié d’office pour ambitionner devenir policier. Voilà pourquoi il y’a des épreuves d’éducation physiques et théoriques à passer en amont dans le cadre des examens d’entrée à la police nationale. La visite médicale est une épreuve incontournable en la matière. Mais lorsqu’un candidat est recommandé par la hiérarchie ou s’il fait partie de la liste des gens à sélectionner peu importe la visite médicale ou le niveau intellectuel pour se tailler une place dans n’importe quel domaine dans notre pays. Etant donné que l’avenir s’annonçait sombre pour le jeune B S natif de Medina-coura. Tout de même, il est arrivé à décrocher le DEF. Son parcours scolaire très peu florissant fut soldé par un cumul d’échecs d’une part au lycée public mais aussi au lycée privé. Malgré l’aide de son oncle l’ayant pris en charge les frais d’inscription d’un lycée privé, rien n’y fait. A la recherche de la notoriété, il s’essaya tant mal que bien à la musique RAP ce  fut peine perdue.

Aujourd’hui animé par le sentiment d’être intouchable il se croit au-dessus de la loi. Le 20 mars dernier il a entrainé les forces de l’ordre dans le litige foncier au cœur de sa cellule familiale. Trois pickups chargés d’éléments de la garde républicaine en tenue d’émeute ont fait irruption dans la rue. Au même moment un groupe de manœuvres ont fait main basse sur les affaires personnelle de Madame Sissoko Angele Diallo pour les jeter dans la rue. Une histoire d’héritage mal fondée et qui ne tient pas debout ne saurait en aucun cas être réglé par l’usage de la force. En réalité, cette démonstration de force tendait à démontrer sa légitimé sur une maison d’héritage loin d’être celui de son grand père Mamadou Sissoko. Au contraire son aïeul est tout à la fois héritier au même degré que 13 enfants de sa fratrie. Le succès qu’il comptait recouvrer est actuellement en cours de se transformer en cauchemar.

Le pauvre policier n’a toujours pas fini de ramasser le pot cassé car les affaires personnelles ont non seulement subis des dégradations pire certaines sont portées disparues. Espérons que la justice malienne prenne toute sa responsabilité pour trancher l’affaire avec la dernière rigueur.  Cette attitude déshonorante pour un policier censé protéger les personnes et leurs biens bafoue l’image de la police nationale.

Dougoufana Keïta

 

Source:  La Sirène

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