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AFFAIRE FATOUMATA SANGHO ET LA BDM : Le DG Bréhima Amadou Haïdara indexé par le SYNABEF pour faux et usage de faux.

Le Syndicat National des Banques, Assurances, Etablissements Financiers, Micro-finance et Commerces du Mali (SYNABEF) a animé un point de presse afin de donner son opinion sur le licenciement de Fatoumata SANGHO. C’était le mardi 27 avril 2021, au siège du SYNABEF.

Au cours de son intervention, le Secrétaire général du Syndicat National des Banques, Assurances, Etablissements Financiers, Microfinance et Commerces du Mali (SYNABEF), Hamadoun Bah a indiqué qu’aujourd’hui, l’association des Professionnels des Professionnels de Banques et Etablissements Financiers du Mali (APBEF) a perdu son ora d’antan, car avec le SYNABEF, les dirigeants ont choisi la voie de d’adversité et de la distance.

Avant de rappeler que le SYNABEF a pour vocation de veiller et de défendre les militants, où quils se trouvent.

À l’en croire ce point de presse est le lieu de dénoncer les rapports du Directeur général de la BDM, non moins Président de l’Apbef qui : «  pense qu’avec son comité dans la poche peut tout se permettre, licencier qui il veut sans raison, muter et dégrader des syndicalistes, membres du bureau du SYNABEF à volonté, piétiner et continuer à exploiter les prestataires de service mis à la disposition de son bureau comme il veut ».

Après l’avoir prévenu dans l’affaire dite Fatoumata Sangho, aujourd’hui, dans son énième tentative, il veut sen prendre à Mme Kane Djénéba Sall.

À en croire le conférencier, cette cabale a commencé depuis janvier 2020, mais resta lettre morte, puis qu’infondée. « Cette dame, en état de grossesse devrait commencer ses congés pour laccouchement le 01er décembre 2019, mais la BDM l’obligea à rester 10 jours de plus.

Sachant quelle partait en congé à cette date, elle prit le soin de faire tous ses arrêtés de compte le 29 novembre 2019, avec la directrice adjointe conformément à la procédure de passation.

Dans la semaine qui suit, elle subit un accident qui la conduit d’urgence à la clinique Pasteur pour une opération d’urgence pour sauver son bébé.

C’est dans son lit de convalescence que le contrôleur passa récupérer les clés. Pour ensuite, sans présence d’huissier, ni de la directrice adjointe ouvrir les coffres pour soit disant constater un manquant de 40 millions ».

Il a poursuivi, qu’après s’être avéré infondé, au lieu de prendre ces chefs d’accusation, ils partent au niveau de l’inspection de Travail pour la licencier, pour motif d’avoir fait des retraits sur le compte d’un client, oubliant quelle est mandataire sur ce compte.

« C’est la BDM qui se substitue au client, en rédigeant un courrier en son nom, en imitant sa signature pour dire quen tant que client, il ne reconnait pas l’opération, dune lettre datant du 15 septembre 2020, moment où le monsieur était aux États-Unis d’Amérique .

Quant le client lui même a appris du courrier, il a lui-même rédigé un courrier adressé au directeur de la BDM pour lui interdire de faire un faux courrier en son nom, faute de quoi, il portera plainte pour faux et usage de faux contre la BDM », a expliqué le conférencier.

Avant de déplorer les propos du Secrétaire général de la BDM suspendu par le SYNABEF, Papa Sadio Traoré qui : «  dira que le comité syndical de la BDM est favorable au licenciement dune telle personne ».

« C’est pour cela nous (le SYNABEF) avons décidé de représenter le comité syndical de la BDM, en défendant ses travailleurs, et nous demandons aux travailleurs qui sont lésés dans leurs droits, de venir vers nous, nous nous battrons pour eux et nous gagnerons nos combats.

Nous lui donnons d’ici la fin du mois l’avril pour régulariser la situation des primes et indemnités de Mme Kane Djénéba Sall qui ont été coupés », a-t-il martelé.

Il dira aussi que la défiance se poursuit avec les contrats des prestataires de service à la BDM. Pour clore son intervention, le SG du Synabef M. Bah a remercié le DG de la BMS qu’il qualifie de DG conciliant et intelligeant qui a emprunté la voie du dialogue en régularisant la semaine dernière 100 prestataires de services avec des contrats BMS et CDI. Et que d’autres banques sont dans la même logique.

Kadi Diallo

Source: ÉchosMédias

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