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Affaire de mœurs à l’assemblée nationale : Le verdict attendu le 5 avril

Renvoyée le 22 mars, pour la production des preuves par la défense, l’audience de l’affaire de mœurs à l’Assemblée nationale a repris ce mercredi 29 mars au Tribunal de grande instance de la Commune I. Aux termes des débats, le président du tribunal a annoncé le verdict au 5 avril.

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Joutes oratoires, débats contradictoires et un public venu nombreux, le procès en diffamation intenté par le président de l’Assemblée nationale, Issiaka Sidibé, sa secrétaire Mme Djénéba Coulibaly, et l’Assemblée nationale contre le directeur de publication du journal Le Figaro-Mali a repris ce mercredi au Tribunal de grande instance de la Commune I.

Renvoyé le 22 mars dernier à la demande de la défense pour production de preuves, notre confrère et ses avocats n’ont pas été en mesure de produire aucune preuve pouvant attester la véracité de l’affaire. Aucun témoin n’a pu être mobilisé par la défense.

Me Alassane Diop, avocat de Ammey Baba Cissé, a indiqué au juge, qu’ils n’ont pas “de vidéo de l’adultère encore moins d’autres preuves matérielles et que personne n’en dispose aussi”. Me Diop a insisté qu’il ne dispose que d’affirmations. Pour Me Diop, seule Toka Niambélé, qui serait l’ex-chef de cabinet du président de l’Assemblée nationale, pourrait témoigner. Or, explique-t-il, cette dernière serait hors du territoire national, précisément à Abidjan en Côte d’Ivoire.

C’est une situation qui profite bien aux avocats des parties civiles.

“La semaine passée il avait été donné à l’autre partie d’apporter les preuves de propre suffisance. Aujourd’hui, elle a été incapable d’apporter la moindre preuve par rapport à sa défense. C’est pourquoi nous avons demandé au tribunal d’en tirer toutes les conséquences du droit en le condamnant conformément à la loi sur le délit de presse”, a souligné Maliki Djibrilla, avocat des parties civiles à sa sortie de la salle d’audience.

Aux termes des débats, le juge a renvoyé le verdict au 5 avril prochain. En attendant, les parties civiles et même le ministère public plaident la peine maximale pour le directeur de publication du journal le Figaro-Mali, Ammey Baba Cissé.

A suivre

Maliki Diallo  

Source: l’indicateur du renouveau

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