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Affaire de l’assemblée nationale : Diarrassouba devant le Pôle Economique ce vendredi !

L’étau se resserre autour de l’ancien premier questeur de l’Assemblée nationale, qui était visiblement l’élément manquant du puzzle.

Conformément à son vœu de voir son honneur lavé dans l’affaire de l’Assemblée nationale pour laquelle le président du Parlement, à l’époque Isaac Sidibé, et plusieurs autres sont cités et se retrouvent derrière les barreaux, l’honorable Mamadou Diarrassouba, questeur au moment des faits, vient de recevoir une convocation de la justice.Il devrait être très prochainement entendu par le parquet du Tribunal de grande instance de la Commune III, chargé du Pôle économique et financier de Bamako. Les choses semblent donc se précipiter pour l’honorable Mamadou Diarrassouba.

Alors qu’on le croyait fort de soutiens inconditionnels et de l’immunité parlementaire, il a inopinément démissionné du Conseil national de transition (CNT) pour se mettre à la disposition de la justice qui le soupçonne de dilapidation de fonds publics au sein de l’Assemblée nationale du temps de l’ancien président Ibrahim Boubacar Kéita (paix à son âme). Le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, en vertu des pouvoirs qui lui sont conférés par la loi, a, comme il en a l’habitude, pris un décret d’abrogation de la décision nommant M. Diarrassouba membre du CNT.

Ancien député élu à Dioïla sous les couleurs du Rassemblement pour le Mali (RPM, ex-parti au pouvoir), Mamadou Diarrassouba a occupé les fonctions de premier questeur de l’Assemblée nationale de 2013 jusqu’à la chute du régime du président IBK dans la nuit du 20 août 2020.

Pour sa grande expérience parlementaire, il a été par la suite désigné membre du CNT, l’organe législatif de la Transition. Il s’acquittait de sa mission apparemment à la satisfaction de sa hiérarchie. Tant et si bien qu’on le croyait intouchable jusqu’à ce qu’il rende son tablier en vue, dit-il, de la manifestation de la vérité.

Sera-t-il placé sous mandat de dépôt au terme de sa déposition ? Tout porte à le croire d’autant plus que ses compagnons, malgré une demande de mise en liberté provisoire, n’ont jusque-là pas eu gain de cause.                                      

  El hadj A. B. HAIDARA

 

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