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AFFAIRE BIRAMA TOURE : L’étau se resserre autour de hauts gradés de l’armée

L’affaire de notre confrère Birama Touré connaît, ces temps-ci, de nouveaux rebondissements au Tribunal de grande Instance de la Commune IV. Après l’arrestation de l’ancien Directeur général de la Sécurité d’Etat, le général Moussa Diawara, jeudi dernier, d’autres hauts gradés, cités dans cette disparition de l’ex-journaliste du  » Sphinx », seraient incessamment entendus.

 

En cours depuis plusieurs années, l’affaire de disparition du journaliste Birama Touré connaît une nouvelle tournure. Le parquet de la Commune IV, sous la houlette du Procureur Idrissa Hamidou Touré, décidé de faire toute la lumière sur cette affaire, a placé sous mandat de dépôt, le jeudi dernier, l’ancien patron de la Sécurité d’Etat, au moment des faits, sous le régime d’IBK, Moussa Diawara, qui a passé 7 ans à la tête de ce service.

Le général Diawara est cité dans l’affaire pour « complicité d’enlèvement et séquestration » de l’ex-journaliste de l’hebdomadaire « Le Sphinx » d’Adama Dramé.

Prouvant son innocence, il aurait divulgué des noms puisque, selon des sources, les auteurs de la torture de Birama Touré sont connus du DG à l’époque des faits. Il les avait même sanctionnés pour ne l’avoir pas informé de la présence de la victime dans les locaux de la SE.

 

De sources judiciaires, cinq noms sont cités, dont trois gendarmes. Deux hauts gradés cités dans cette affaire sont connus du public. L’un réfute son implication dans cette affaire, en l’occurrence Cheick Oumar Ndiaye, qui dirige la compagnie de la gendarmerie de Ségou.

Cet officier supérieur de la gendarmerie et certains de ses compagnons vont sans doute passer devant le juge d’instruction pour clamer leur innocence même si le présumé auteur de ce crime, Karim Kéita, n’est toujours pas inquiété, depuis son exil doré en Côte d’Ivoire, malgré l’émission de la « notice rouge » d’Interpol à son encontre.

A contrario, ses proches amis militaires et civils risquent gros dans cette affaire au vu de la détermination du parquet de la Commune IV, qui n’entend rien lâcher dans cette affaire.

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