J’ai lu avec beaucoup d’intérêt, la désormais historique interview accordée par Honorable Karim Keïta, Président de la Commission Défense de l’Assemblée Nationale au journal Mali Tribune, du 28 juin 2019 n 31, sous le titrage : « Non ! je n’ai éliminé personne ».
Cette interview me rappelle, un article non moins excellent publié, il y’a quelques mois, dans le journal le 22 Septembre, sous la plume de Issaka Kola avec comme titre : Disparition du journaliste Birama Touré : Les ragots du journal français, L’Express.
La sincérité des propos est poignante et touchante ! Et, on devine combien, il a dû souffrir le pauvre, de se voir si injustement et si méchamment trainé dans la boue.
Avec, cette sortie, de Honorable Karim, en d’autres temps on aurait dit : « kuman banna ! » Littéralement « le débat est clos ».
Hélas, on est au Mali, des temps nouveaux ou être fils d’un Président de la République, faut-il le rappeler élu et réélu démocratiquement, est déjà un crime et si à cela, il faut ajouter un mandat électif conquis de fort belle manière, et avoir comme épouse, la fille du Président d’une Institution de la République, alors vivement la potence !
En relisant l’interview, comme une réminiscence, toute cette logorrhée verbale sciemment et savamment diffusée à longueur de journée, ces dernières années me reviennent. Mon Dieu, comment, on peut être, si inventif, dans le mensonge ?
Mais quelle est cette fiction pour débiles qu’on voulait alors nous faire croire ? Un scénario mal conçu et mal écrit qui ne peut sortir que de l’esprit, oh, combien « fertile » d’un scribouilleur spécialiste en publication de journal de courses de chevaux.
Il ne s’agit ici pas plus, pas moins, qu’une vraie cabale qui repose juste sur la diffamation.
Diffamer, selon Larousse, c’est : « Chercher à perdre quelqu’un de réputation en lui imputant un fait qui porte atteinte à son honneur, à sa considération ».
Et, en pareil cas, que Honorable Karim, se batte enfin et afin que vérité soit dite est juste du domaine de la normalité, comme il est loisible de le lire dans Parenthèse juridique publié le 2014-04-23 | Le Nouvelliste, je cite : « La personne qui estime être l’objet de diffamation peut recourir au droit de réponse ou/et saisir le tribunal correctionnel. La diffamation est un délit punissable par la loi, rien que par la loi après avoir établi les faits »
Je ne suis, ni proche, de Karim, encore moins membre de ses clubs de soutien. Mieux, je ne dois rien à Karim Je remercie Dieu Soubahana watala, pour ce qu’il a fait de moi et voulu que je sois, Al barka Allah !
Musulman, je déteste le mensonge et la diffamation. L’islam condamne et réserve aux diffamatoires, le sort, le plus horrible, comme le rapporte, Ahmad (5385)), en citant, le prophète (PSL)
« Quiconque accuse un croyant d’une chose qui n’est pas vraie, alors Allah le fera demeurer dans la coulée de pus des habitants de l’Enfer, et il ne quittera pas cet état jusqu’à ce qu’il se rétracte de ce qu’il a dit »
En attendant, le jugement divin, auquel nul ne pourra se soustraire, ni Karim, ni les tristounets diffamateurs, puissions-nous avoir à l’esprit cette citation de Lume Accueillante Scolaire, Travaux Manuels, Belgique, Gembloux, paru en 1951 :
« La méchanceté et la bêtise humaine sont une arme redoutable que les faibles d’esprit utilisent pour se sentir supérieurs.«
Si, cette autre épreuve pouvait enfin permettre à Honorable Karim de comprendre, que cette foultitude de gens et de nouveaux amis qui gravitent autour de lui ne sont d’aucune utilité, car incapable juste de témoigner, ce que tout sensé sait à savoir qu’il est incapable de faire du mal à une mouche, alors cette autre diffamation de bas niveau lui aurait servi à quelque chose !
Si, les nombreux clubs de soutien et ses amis se taisent devant des accusations aussi graves et à quatre années de la fin du deuxième mandat, de son père, que feront-ils, quand commenceront les grandes manœuvres de la succession !
Pour rester en phase avec la semaine, disons : Benediximus en (latin : bon courage) Honorable Karim !
Je passais
Béro Issa DIAWARA
Source: Le 22 Septembre