Par la volonté de Dieu, je suis octogénaire, malien de souche, de pensée, de cœur et fier de l’être.
Foule dense, bousculade intense, le peuple FAMAS avait pris possession des rues et ruelles des villes à l’appel de leur leader ASSIMI GOÏTA et de son infatigable Premier Ministre CHOGUEL MAÏGA.
Démonstration de force sans précédent comme cela ne s’est jamais vu dans aucun pays de la sous-région. Plus de quatre millions d’hommes, de femmes, de jeunes et parfois des vieillards dansant sur leurs jambes frêles usées par les ans. Toute cette foule s’est trouvée dépositaire de vertus, d’honneur, de fierté, de dignité ADN de notre peuple depuis l’aube des temps et léguées par nos ancêtres.
Une illustration parfaite de ce que disait Napoléon BONAPARTE : « les armées ne suffisent pas pour sauver une nation tandis qu’une nation défendue par le peuple est invincible ».
Quelques jours plus c’est dans d’autres pays en Afrique et sur d’autres continents que se traduisait le soutien à ASSIMI GOÏTA et à son gouvernement par des déferlantes dans les rues au cri de vive le Mali à bas la CEDEAO, à bas la France.
C’est la grandeur qui prédestine au pouvoir et par les voies insondables du destin, ASSIMI vous voilà Président de la transition au moment où notre pays vit dans une période d’angoisse au défit sécuritaire sans précédent qui a ébranlé son socle culturel et historique laissant parfois la place à la fatalité. Situation créée et entretenue par ceux-là qui devaient y mettre fin.
Vous voilà venu tel Moïse devant le Pharaon de l’occident exiger le respect et la liberté de votre peuple.
Vous dites ASSIMI : « la mort ne m’effraient pas je l’ai côtoyée au quotidien sur les champs de bataille mais c’est l’échec et la colère du peuple qui m’effraient ». Intrépidité non mais amour de la patrie et du don de soi.
Peuple FAMAS : Peuple de refus.
Depuis l’avènement du CNT à la tête du pays jamais nous n’avons été assaillis par un si grand terrorisme médiatique de la part de ceux qui n’ont jamais pénétré l’âme malienne ni son histoire. Avec la prolifération tout azimut de pseudo-analystes friands des médias et des plateaux de télévisions, à la recherche de grains à moudre, véritables caisses de résonnance des propos tenus sur les chaines de télévisions occidentales. Laudateurs aux propos dolosifs qui parlent d’une « afghanisation » avec une litanie habituelle que le temps est l’allié privilégié des djihadistes comme si avec le temps les djihadistes vaincront et le Mali disparaitra et d’autres du même acabit parlent de « somalisation ».
Une attaque au nord, ils disent que c’est l’armée qui est faible mais en d’autres lieux et dans un périmètre plus restreint, une tuerie suivie d’évènements de soldats comme otages, ils disent ce n’est qu’une violence résiduelle. Oh infamie quand tu nous tiens ! D’ailleurs un de leurs confrères me disait « Papi parler du Mali par les temps qui courent paye. Bien parler encore mal du Mali paye mieux ».
Pourquoi ne commentent-ils pas la dynamique offensive des FAMAS (armée malienne) avec les succès sur le terrain que même leurs commanditaires reconnaissent.
De vastes zones déjà sécurisées
Récemment libération des villages de FAREBOUGOU, MAREBOUGOU, plus de 281 écoles ré ouvertes, plus de 50 000 refugiées qui sont retournés dans leurs villages après des années, des redditions en masse des djihadistes et la liste n’est pas exhaustive. La mayonnaise a pris et continue de prendre.
En moins d’un an jamais une armée n’a été dotée en armement de qualité et en quantité.
En moins d’un an jamais les forces de défense et de sécurité n’ont engrangé autant de succès sur le terrain qu’en dix (10) ans de présence de toute cette armada militaire sur notre sol à telle enseigne qu’un expert militaire me disait que les FAMAS montent en puissance et retrouvent leur lustre d’antan et se positionnent déjà comme la plus puissante de la sous-région et donne un avertissement aux forces d’attente de la CEDEAO que le Mali n’est pas la Gambie. Quant à moi je dirai qu’en cas d’attaque ce sera une opportunité pour recréer l’empire du Mali sous une forme moderne la FEAO (Fédération des Etats d’Afrique de l’Ouest). Mais le peuple FAMAS est un peuple d’hospitalité, de dialogue à la culture aiguisée de bon voisinage figurant en bonne place dans la charte de KURUGAN FUGA qui disait « Veiller sur le bien du voisin comme si c’était le vôtre » et repris des siècles plus tard par Paul Valery : « l’existence des voisins est la seule défense des nations contre une perpétuelle guerre ».
Heureusement qu’à côté de ces terroristes médiatiques nous avons un Justin NDIAYE politologue féru adulé qui par ses analyses pointues dit toujours tout haut ce que beaucoup pensent tout bas. Son dernier pamphlet « les moutons de panurge et de Paris » en est la parfaite illustration. Justin que Dieu te protège et bénisse.
Que dire de cet autre africaniste engagé pétri de talent je veux parler de Boubacar, Président d’horizon sans frontières qui déclarait dans le journal le Quotidien du 11 janvier 2022 : « l’homme malien dans son vécu culturel et historique dans ses attitudes et relations avec les autres a un tempérament différent de ce que l’on a l’habitude de voir. Le Mali est un pays d’honneur ceux qui conduisent les négociations dans cette crise devraient bien tenir compte de l’exception de l’homme malien dans l’environnement africain. Les africains n’accepteront jamais l’humiliation surtout venant de l’étranger ». Ceci empêche qu’on me taxe de chauvins.
Gloire et honneur à vous pour votre lucidité et votre clairvoyance.
Peuple FAMAS : Des intellectuels et autres spécialistes se concertent sur les origines de l’instabilité du sahel. Certainement avec des analyses et des recommandations saupoudrées de verbalisme pompeux et d’espièglerie intellectuelle alors que la vérité est depuis longtemps connue et sous leurs yeux. C’est tout simplement l’attaque de la Libye par une coalition internationale sous l’impulsion de la France de Nicolas SARKOZY et la défaite de KHADAFI qui en sont les origines.
La conséquence fut le déferlement de ces milliers combattants et mercenaires dans leur fuite avec des armes sophistiquées qui ont permis au défunt KHADAFI de tenir tête pendant de longs mois aux coalisés.
Toute la zone sahélo-saharienne s’embrasa avec un effet domino sur les pays limitrophes. Et la Libye cessa d’être un ETAT encore moins une NATION.
Qu’ont-ils fait ces intellectuels et analystes auprès d’une CEDEAO sclérosée et atteinte d’immobilisme et de l’UA pour ester en justice les auteurs d’une telle forfaiture ? Rien.
Peuple FAMAS ; je m’adresse au Président ASSIMI GOÏTA et à son Premier Ministre CHOGUEL MAÏGA.
Les maliens fondent un espoir immense sur vous faites en sorte que cette confiance et cet espoir ne se dissipent sous aucune pression intérieure et extérieure d’une CEDEAO en déphasage avec la réalité du terrain accompagnée et soutenue par une communauté internationale prédatrice atteinte de cécité voulue.
Je leur dis se contenter de ce que l’on a dans les circonstances actuelles est trop ordinaire pour se glorifier devant l’admirable principe de ce que l’on veut. Ce que veut le peuple malien c’est jouir de sa sécurité et de l’intégrité du territoire national du Nord au Sud et de l’Est à l’Ouest sans chercher à nous justifier sur le choix de nos partenaires en tant qu’ETAT souverain. Qu’ils soient russes, Wagner et même Martiens. Je vous dis que la meilleure transition est celle qui dans la durée satisfait les vœux du peuple.
Donnant insomnie aux ennemis du Mali, ASSIMI sera élu le moment venu inchallah Président de la République.
Au vu des sanctions de la CEDEAO que le CNT, les juristes, les constitutionnalistes en urgence scrutent tous les voies et moyens pour la faisabilité, la légalité et la légitimité d’une telle démarche afin qu’aucune contestation ne vienne entacher les résultats qui en seront issus.
Peuple FAMAS : certains de nos religieux qui sont réticents malgré les succès sur le terrain je leur dis qu’ils s’abstiennent de vouloir imposer leur loi dans les vagues aveugles des passions du peuple dans la religion. Car nul n’est indispensable et selon Mahatma GHANDI : « ceux qui se croient incontournables vivront dans la désillusion car tout ce qui est excessif est insignifiant ».
Aux partis politiques : ne soyez pas le symbole du reniement de nos valeurs de dignité, de sacrifice et d’abnégation. Là où toutes les classes politiques en France parfois même antagonistes sont debout comme un seul homme pour condamner notre pays accusé de ce que je considère comme un épiphénomène dans la vie d’une nation tant que les partenaires ne s’inscrivent pas dans une culture de considération et de respect mutuel. Le leitmotiv de ces classes politiques françaises c’est la mort de leurs 53 soldats au Sahel. Là je me dis qu’elles sont devenues amnésiques ou tout simplement elles considèrent comme du bétail envoyé à l’abattoir tous ces maliens (soudanais à l’époque) envoyés dans les tranchées enseignées pendant les guerres (1914-1918 et 1939-1945) pour libérer la France et éviter qu’elle ne soit une province nazie.
Tous ces maliens morts au Vietnam après la débâcle et l’humiliation de la défaite sous les ordres du Général Delattre DETASSINI face au valeureux Général Vietnamien Von GIAP en 1955 et j’en passe.
Alors vous partis politiques du Mali devez-vous faire marins que ceux qui veulent nous humilier ? Faites bloc autour du CNT qui veut dans sa refondation susciter un seul désir de vivre ensemble de bien vivre ensemble par la volonté de penser par nous-mêmes et pour nous-mêmes. Compte tenu de nos valeurs socio-culturelles et historiques en lieu et place de cette démocratie importée et imposée depuis la BAULE en 1990 qui nous a abrutis plus que ne nous a épanouis.
Dans les termes de référence de la refondation tout y est.
La CEDEAO dans son cocorico habituel faisait sienne la litanie française pour justifier les sanctions dit ceci : la CEDEAO ne demande aux autorités de la transition militaire que de permettre aux maliens de choisir eux-mêmes leurs dirigeants à travers des élections démocratiques ». Je suis de ceux qui croient que la tenue d’élections n’est pas une priorité sur un territoire où 80% est dans l’insécurité à moins de créer des maliens à part entière et des maliens entièrement à part. Ne mettez pas sous le boisseau les facettes de la réalité du terrain qui dépassent les ambitions, les prétentions et les réalités politiques. Ne jugez pas ASSIMI et CHOGUEL selon vos désidaras ni vos prétentions, jugez les plutôt selon leurs œuvres. Au vu des succès enregistrés jour après jour vous pourrez bientôt vous adonner à votre jeu favori les campagnes électorales car tout vient à point à qui sait attendre.
Vouloir tenir les élections dans de pareilles circonstances ce serait ouvrir la boite de PANDORE et nous entrainer dans un cycle de contestations et de manifestations au grand bonheur des troupes djihadistes, car ne l’oublions pas c’est le Coup d’Etat de 2012 qui a précipité l’invasion du Pays.
Ayez raison gardée sinon dans le Mali Coura vos partis et mouvements seront au musée des dérives et des décadences ou tout simplement l’épicentre pathétique de la déchirure qui tourne dans la mascarade.
Si vous insistez dans le cocon de vos prétentions et ambitions je suggérerai à l’organe de gestion des élections de ne juger recevable que la candidature de ceux qui offrent des garanties de sillonner au moins 80% du territoire national pour défendre leur programme afin d’éviter comme dit ci-dessus des maliens à part entière et des maliens entièrement à part.
Peuple FAMAS : j’ai été ahuri et déçu par les propos du Ministre des Affaires Etrangères du Sénégal parus dans le journal l’Observateur du 29 janvier 2022 : « aujourd’hui tout le monde cri et pourtant dans le passé le Mali a appliqué des sanctions contre des Etats de la CEDEAO ». En tout cas pas de sanctions de cette nature d’une cruauté inouïe. De quoi s’agit-il ?
Sous l’instigation de Monsieur Alassane OUATTARA qui voulait la fermeture des frontières avec la Côte d’Ivoire suite aux événements tragiques qui s’y déroulaient seul le défunt ATT s’y était opposé énergiquement en déclarant : « je ne cautionne ni ne signerai un document pour la fermeture des frontières avec la Côte d’Ivoire. Nous sommes d’abord et surtout la CEDEAO des peuples, pas des Chefs d’Etats. On n’affame pas un peuple dans l’épreuve, on le soutient ». Ce n’est là la matrice de son humanisme. Cela lui valut l’inimité de Monsieur Alassane OUATTARA, un homme à la rancune tenace qui le taxait d’ailleurs de pro GBAGBO.
Cependant durant les années de braise, sa famille génétique et une partie de son staff politique avait trouvé asile au Mali dans la quiétude et la sérénité. Comme quoi l’ingratitude est aussi commune que la reconnaissance est rare. Ayant été mêlé directement et indirectement au conflit fratricide ivoirien qui fit des milliers de morts et un tripatouillage de la constitution pour un troisième mandat pense-t-il vraiment que sa retraite sera un fleuve tranquille ? Et c’est là que ce que disait l’illustre défunt ATT revêt tout son sens : « l’important n’est pas le pouvoir, mais l’important c’est l’image que l’on laisse après le pouvoir ».
Ce qui fait mal à toute la sous-région c’est qu’un dinosaure politique ait pu entrainer des Chefs d’Etats jeunes dans son aventure rancunière. Eux qui auraient pu marquer de leur empreinte la fin d’une séquence historique pour en ouvrir une autre plus belle et plus adaptée à nos exigences du moment afin d’insuffler un souffle nouveau à notre organisation commune la CEDEAO plus que jamais décriée. Ils ont raté le train de l’histoire et finiront poussière de l’histoire car elle ne retient que ceux qui l’ont servie avec désintéressement et loyauté.
Madame le Ministre, vous dites ensuite : « maintenant si on se met à justifier les coups d’Etats c’est qu’on est un putschiste dans la tête. Il faut qu’on mette un frein à ces coups d’Etats ». Cela me semble un raccourci que vous avez vite emprunté. Je vous inciterai à déterminer les causes, mais pas uniquement les conséquences.
Au Mali le M5-RFP regroupant la société civile, les syndicats, les religieux, les étudiants, les élèves, avec courage et détermination par mobilisation exceptionnelle a exposé et combattu pendant des mois les maux qui gangrènent notre société et qui ont pour noms : insécurité, corruption, clientélisme, impunité et détournements. Un réveil de conscience sans lequel notre pays aurait sombré dans la déliquescence et son effondrement en tant qu’Etat. Avec des morts de jeunes devant et dans les mosquées où ils cherchaient à trouver refuge pour échapper aux forces de répression. Par un accompagnement dynamique et patriotique les militaires ont parachevé ce que le M5RFP avait entamé en éloignant de nous ce spectre de mars 1991 qui avait fait plus de 250 morts à cause d’un pouvoir vacillant qui voulait se maintenir et un peuple qui voulait le changement. Sans faire l’apologie des coups d’Etats, je dirai qu’il y’a des coups d’Etats qui sont des coups d’éclats. Dans certain cas un coup d’Etat est un mal nécessaire et ce n’est pas le Président du Ghana Nana ADDO, l’actuel Président de la CEDEAO dont le pays bénéficie d’une stabilité suite au coup d’Etat du capitaine Jerry RAWLINGS pour assainir l’espace publique et instaurer la démocratie. Qui dira le contraire ? Ne diabolisons pas l’Afrique ni les militaires, il y’a des coups d’Etats et tentatives de coups d’Etats partout dans le monde.
En Grèce, berceau de la démocratie en 1975. En Espagne en 1981. Pas loin de nous en Turquie et plus près de nous les Etats-Unis avec l’invasion du Capitole par les pros TRUMP.
A tous ceux qui se demandent à quand la fin des coups d’Etats, je leur répondrai qu’il faut d’abord analyser les causes et s’étonner des conséquences ensuite.
Les causes :
Dans nos Etats l’éducation à vau-l’eau, les services de santé presque inaccessibles pour le petit peuple voire inopérants. Les jeunes qui vivent quotidiennement de plus en plus difficilement dans leur chair dans le dénuement total et dont le nombre s’accroit chaque année sur le marché du travail sans perspective d’emploi. Le peuple qui se heurte désespérément aux tracasseries quotidiennes et à la corruption généralisée auxquelles le citoyen ordinaire est confronté. Ces victimes de la misère qui font face à l’arrogance, aux passe-droits et aux dépenses ostentatoires d’une minorité enrichie par les détournements de deniers publics. S’y ajoutent les mauvaises gestions de responsables d’entreprises choisis pour leur appartenance politique plutôt que pour leur compétence. L’amplitude exceptionnelle de ces pratiques dans tous les secteurs de nos Etats même au plus haut niveau sont parfois protégées. Les dossiers qui dorment dans les tiroirs des Chefs – d’Etats au lieu d’être sur la table du procureur parce qu’il s’agit d’un proche ou d’un ami. Une telle situation faite d’impunité et d’arbitraire provoque et cumule nécessairement des frustrations et des sentiments de révolte.
Les peuples se rendent compte de plus en plus que seul le développement couplé à la sécurité et à la bonne gouvernance est la réponse durable à l’insécurité, au terrorisme, au djihadiste dont la pauvreté constitue le terreau. L’insécurité se nourrit de la précarité des conditions de vie des populations. Le tort causé à nos peuples à cause de la mal gouvernance illustre suffisamment ces nombreux scandales qui éclatent partout dans nos pays à des niveaux de responsabilité élevée.
Le pourrissement du climat social dû à l’impunité, à l’inconsistance en termes de gouvernance, et sans bonne gouvernance pas de leadership transparent base de confiance.
Alors le peuple excédé manifeste pour le changement et le pouvoir avec sa violence régalienne réagit parfois par un carnage où le sang coule et des vies à jamais éteintes, alors c’est l’escalade.
Madame le Ministre : après ce débit des évidences voilà quelques-unes des raisons des coups d’Etats. Avocate émérite de grande renommée vous l’êtes et vous savez mieux que quiconque que quand des crimes restent impunis le monde ne peut plus vivre en harmonie.
Peuple FAMAS peuple de refus : l’objectif visé par la sévérité des sanctions qui du reste n’existe nulle part dans la charte d’une CEDEAO téléguidée est que le Mali s’enlise de plus en plus dans une impasse économique, notamment avec la cherté de la vie menaçant de fragiliser les populations provoquant manifestations et soulèvements. Cela les maliens l’ont compris et savent que qui veut sauver sa dignité et son honneur est capable de supporter la petite pauvreté.
Cette crise est et sera le ferment de la mobilisation et du soutien permanent.
A 82 ans par la volonté de Dieu j’ai vu beaucoup d’eaux couler sous le pont et je peux dire sans risque de me tromper et sans dithyrambe que ASSIMI GOÏTA et son Premier Ministre CHOGUEL MAÏGA sont de cette génération imbue de grande valeur morale, liant modestie à un ardent désir de servir leur patrie et pour qui dignité, fierté et honneur sont un sacerdoce.
L’Afrique est devenue Mali soyons sa sauvegarde et son refuge mais surtout l’épaule sur laquelle viennent se consoler tous ceux qui refusent la vassalisation de leur pays.
Si l’âge est la cause de la mémoire défaillante et la mémoire défaillante ennemie de la vérité je me souviens néanmoins encore et toujours de mes vacances par curiosité à Kidal où avec des amis le soir sur les dunes, sous les tentes improvisées contemplant admiratifs le ciel limpide constellé d’étoiles dans le silence sublime et la solitude de la nuit. Seuls nos rires de joie venaient briser de temps à autres cette belle quiétude.
C’est cette image que je souhaite que vous laissiez à nos petits fils et arrières petits fils. J’ai l’intime conviction que vous pouvez le faire pour que vive le Mali Uni et Réconcilié.
Fousseyni DIARRA
Pilote, Commandant de Bord à la retraite.
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Source: L’Aube