Le départ à la retraite après de bons et loyaux services rendus à la nation était un moment de fierté tant attendu hier par des travailleurs qui voyaient en ce cela un moment d’au revoir et non d’adieu. Aujourd’hui le départ à la retraite n’est plus vu sous cet angle. Ils sont nombreux, ces agents à falsifier leur date de naissance pour se maintenir dans l’administration.
Le phénomène auquel nous assistons aujourd’hui est que des agents admis à faire valoir leurs droits à la retraite depuis le 31 décembre 2017 continuent de travailler et de signer des actes au su et au vu de leur hiérarchie. L’administration étant une continuité, ces agents qui s’obstinent à vouloir se maintenir doivent passer le service à l’adjoint chargé d’assurer l’intérim dans le cas d’espèces. Rien de tel. Quelle est la valeur d’un acte signé par un responsable officiellement à la retraite ? Seule Mme Diarra Racky Talla pourra nous répondre.
De plus en plus des voix s’élèvent pour dénoncer cette pratique. Le ministre de la Fonction publique gagnerait à tirer au clair la situation avant qu’elle ne s’érige en système dans un pays où les jeunes chômeurs sont nombreux. Vivement pour un contrôle.
Sinaly