Ce projet de grand d’envergure concerne six pays africains dont Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Ghana, Mali et Togo. Et pour mener bien ce projet, les ateliers de formations sont organisés pour former les techniciens pour s’imprégner de la production des cartes de risques des inondations et de sécheresse dans le bassin de la Volta en utilisant les informations nouvelles et celles existantes disponibles auprès des agences mondiales (à partir des satellites et des sources géospatiales), nationales et locales ainsi qu’avec d’autres projets dans la région. Les formations sont assurées avec l’appui de la Fondation de recherche CIMA en collaboration avec l’Institut des études environnementales IVM de l’Université Vrije.
C’est dans cette optique, c’est ouvert hier mardi 28 septembre 2021 à Bamako, le deuxième atelier national de renforcement des capacités et de production des cartes de risques des inondations et de sécheresse dans le bassin de la VOLTA. Ils sont une trentaine des techniciens participants qui suivent cet atelier de formation de trois jours qui a pour objectif général de développer les connaissances des participants sur l’évaluation de la vulnérabilité et de l’impact des inondations ainsi que l’exposition à la sécheresse. Ainsi, il vise à amener les technicien(ne)s à mieux comprendre des concepts importants de l’évaluation des risques tels que l’exposition, la vulnérabilité et l’impact des inondations et de la sécheresse ; amener les technicien(ne)s à s’approprier la démarche méthodologique d’évaluation de l’exposition à la sécheresse, ainsi que de l’évaluation de l’impact des inondations, selon une approche fondée sur le scénario (c.-à-d. basé sur un temps de retour défini pour la cartographie de l’aléa à considérer) ; produire des cartes des impacts des inondations, selon l’approche fondée sur le scenario (c.-à-d. basé sur un temps de retour défini pour la cartographie de l’aléa à considérer), et des cartes d’exposition à la sécheresse.
Seydou K.