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Acharnement contre Oumar Mamadou BA, DG de l’Agence Nationale de l’Aviation Civile (ANAC) : Qui veut faire perdre au Mali une de ses valeurs sûres ?

Natif de Bandiagara, Monsieur BA est de la grande et respectée famille toucouleur du Mali. De par ses origines et de son éducation, il est d’une sobriété légendaire. Il ne souhaite pas qu’on parle de lui. C’est ce qui fait qu’on a entendu très peu parler de lui ! Ainsi, certains ont profité de la publication en septembre 2021, du rapport du BVG dont la vérification a été effectuée à partir de novembre 2020 sur les exercices 2017, 2018 et 2019, pour s’acharner gratuitement contre lui, alors que ledit rapport ne mentionne ni détournement, ni malversations financières.
En vérité, pourquoi s’acharne-t-on contre lui ?
Très rigoureux dans le travail, Monsieur BA est contre la médiocrité, l’interventionnisme et ne trempe pas dans des affaires frauduleuses.
Des investigations menées, il ressort que ses détracteurs agissant dans l’anonymat, sont des agents administratifs d’appui, récupérés à l’ANAC par interventionnisme. Ils ont tous des antécédents financiers. Les uns ont fait l’objet d’ordres de recettes établis par l’ANAC à la suite de malversations financières constatées, tandis que les autres ont été purement et simplement licenciés par l’ASECNA pour des forfaitures similaires.
 Qu’est-ce que la mission de vérification du Bureau du Vérificateur général reproche à l’ANAC suite à sa vérification financière des exercices 2017, 2018 et 2019 ?
Suite à une vérification effectuée par le BVG, à partir de novembre 2020 sur les exercices 2017, 2018 et 2019, il ressort du rapport publié en septembre 2021, au titre des irrégularités financières, 343 730 565 FCFA répartis comme suit :
Créances non recouvrées : 221 747 058 FCFA ; Pénalités de retard non retenues : 112 188 507 FCFA ; Frais et indemnités de déplacement non justifiés : 9 795 000 FCFA.
Concernant les créances non recouvrées, il s’agit principalement de redevances perçues par des compagnies aériennes et non reversées à l’ANAC ou des prestations faites par l’ANAC et non soldées par des exploitants aériens.
Ainsi, sur les 221 747 058 FCFA, Aigle Azur, compagnie aérienne de droit français subitement partie en faillite en 2019, doit à elle seule 201 227 058 FCFA. L’ANAC, à travers des services d’huissiers commis, figure parmi les créanciers reconnus par le liquidateur. Les références de cette reconnaissance sont disponibles à l’ANAC. Pour l’ensemble de ces créances, des actions d’huissiers ont été et continuent d’être entreprises pour leur recouvrement. Des documents de preuve sont disponibles à l’ANAC.
S’agissant des pénalités de retard non retenues de 112 188 507, elles portent sur des travaux terminés et réceptionnés techniquement sans réserve par l’ANAC et les bureaux de contrôle en présence des entreprises concernées. Le BVG, ne reconnaissant pas la réception technique prononcée, estime que des pénalités doivent être comptabilisées jusqu’à la réception provisoire, même si les délais entre la réception provisoire et la réception technique n’incombent pas à l’entreprise.
Pour l’ANAC, dès lors qu’une réception technique est prononcée sans réserve et que l’entreprise demande une réception provisoire, il n’y a pas lieu d’appliquer des pénalités pour un retard qui ne lui est pas imputable.
Enfin, pour ce qui concerne les hébergements non justifiés estimés à 9 795 000 FCFA, le BVG s’est référé à une décision de performance du DG de l’ANAC qui exige les reçus d’hébergement après les missions. Ces reçus qui n’ont été demandés explicitement par la mission que le jour du contradictoire au B VG, sont disponibles pour la plupart à l’ANAC.
Outre ces trois constatations qualifiées d’irrégularités financières, six autres constatations qualifiées d’irrégularités administratives ont été formulées par le BVG. Le rapport du BVG ne mentionne ni de détournement, ni de malversations financières.
Un travailleur exemplaire irréfutable!
Monsieur BA fait partie des cadres maliens qui travaillent 7 jours sur 7 et qui ne quittent le bureau avant 20 heures. Les visiteurs n’ont pas besoin de rendez-vous pour le voir. Il incarne surtout l’efficacité dans la discrétion. Pour en dire plus, il reste et demeure un cadre technique studieux, compétent, apprécié de ses chefs hiérarchiques et profondément attaché à son pays.
Après de brillantes études primaires et secondaires dans sa ville adoptive de Mopti, Monsieur BA renonce à une bourse d’excellence pour s’inscrire à l’Ecole Nationale d’Ingénieurs du Mali (ENI) d’où il sort en juin 1995 major de sa promotion avec un diplôme d’ingénieur du Génie industriel- Option Energétique. Tenez-vous bien, avec une moyenne de cycle (1ère année à la 5ème année) de 15, 85 / 20.
Il entame alors une remarquable carrière professionnelle : DUPE SA (octobre1995 à mai 1996), BRAMALI SA (Mai 1996-octobre 1999) et enfin ANAC, depuis octobre 1999.
Pour bien s’assurer une carrière aéronautique, M. BA retourne encore à l’école d’où il sortira avec les mêmes performances que précédemment, avec un autre diplôme d’ingénieur d’études et d’exploitation de l’aviation civile – Option navigation aérienne (IEEAC/NA) de l’école africaine de la météorologie et de l’aviation civile (EAMAC) du Niger. Pour ses qualifications d’inspecteur d’aviation civile, d’instructeur de l’organisation de l’aviation civile internationale et d’enquêteur technique d’accident d’avion, Monsieur BA a fait plusieurs stages aux Etats-Unis d’Amérique, en Europe et en Afrique.
Rappelons qu’en 2008, il a renoncé à une carrière internationale au profit de son pays qui venait d’être « blacklister » par l’organisation de l’aviation civile internationale (OACI) avec la suspension des vols de toutes les compagnies et sociétés de transport aérien du Mali, suite à un audit qui créditait le Mali de seulement 24 % de conformité.
Grâce à l’engagement de Monsieur BA, alors directeur technique à l’époque, qui constitua autour de lui une équipe de jeunes ingénieurs talentueux, le défi a été relevé au bout de 6 mois après la reprise de tous les règlements et procédures régissant l’aviation civile au Mali, la re-certification de toutes les compagnies initialement mises au sol et la mise en place d’un programme fiable de surveillance des exploitants du Mali.
Après plusieurs missions d’audit de l’OACI, le Mali a enregistré en 2015, un taux de conformité de près de 74 %. Ce qui lui a valu un certificat de reconnaissance du président du conseil de l’OACI décerné en marge de la 39ème Assemblée de l’OACI, tenue en septembre 2016 à Montréal. Depuis, le Mali est dans le peloton de tête dans la région Afrique- Océan Indien.
Dans la même lancée, le Mali sera parmi les premiers pays africains qui ont normalement certifié un aéroport international. L’Aéroport International Président Modibo Keita-Sénou a été certifié conformément aux standards OACI en octobre 2017.
Sur les orientions des plus hautes autorités et sous l’impulsion de la dynamique du Ministre des transports et des infrastructures, Mme Dembélé Madina Sissoko, le secteur aérien travaille à la création d’une compagnie aérienne nationale viable. Une étude sera lancée à cet effet au premier trimestre 2022. L’ANAC sera au centre de ce chantier qui tient à cœur, tous les maliens.
Grâce à ces performances soutenues et à l’engagement personnel du DG de l’ANAC suppléé par l’équipe de jeunes ingénieurs bien qualifiés autour de lui, le Mali bénéficie d’une grande crédibilité auprès des instances aéronautiques internationales (OACI, ASECNA, etc.) et des autorités d’aviation civile sœurs de la région Afrique- Océan Indien.
Très effacé, mais très connu dans le monde aéronautique, Monsieur BA est très apprécié par tous ceux qui l’ont côtoyé. Ses chefs hiérarchiques interrogés ne tarissent pas d’éloges à son égard. Il fait la fierté du Mali à toutes les rencontres nationales et internationales avec un engagement patriotique remarquable. Si bien dire fait rire, bien faire fait taire.
Soyons la fièvre et évitons de chercher à casser le thermomètre.
Pus de détails dans nos prochaines parutions !

SourceLa Découverte

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