Dans un communiqué rendu public hier lundi, 11 mai 2020, le Mouvement pour la Sauvegarde des Droits de l’homme (M.S.D.H) a condamné les conditions dans lesquelles Nouhoum Sarr, Président du Front Africain pour la Démocratie (F.A.D) a été interpelé par la Brigade d’Investigation Judiciaire (B.I.J).
Pour le mouvement pour la Sauvegarde des Droits de l’homme (M.S.D.H), c’est une déception la façon dont Nouhoum Sarr, président du FAD (Front Africain pour la Démocratie) a été interpelé par la brigade d’investigation judiciaire (B.I.J).
« Aujourd’hui, nous constatons dans un pays démocratie comme le Mali, signataire de tous les traités juridiques relatifs au respect des libertés fondamentales d’un individu, que la liberté d’expression n’est qu’un rêve pour une population en crise de confiance », a fait savoir le Mouvement pour la Sauvegarde des Droits de l’homme (M.S.D.H) rappelant tout de même qu’ « une personne interpellée doit être assistée par un conseil de son choix avant qu’on lui notifie la charge qui pèse sur elle ».
Par conséquent, le Mouvement pour la Sauvegarde des Droits de l’homme (M.S.D.H) « condamne cette façon d’interpellation et demande que Monsieur Nouhoum Sarr soit remis dans ses droits fondamentaux et à la B.I.J de respecter les codes de procédure d’interpellation ».
Pour ce mouvement qui lutte pour le respect des droits de l’homme, « l’État du Mali doit vraiment se ressaisir et régler les vrais maux du pays et arrêter de faire de la diversion avec ces arrestations arbitraires ».
Komi
LE COMBAT