Hier mardi tous les regards étaient tournés vers Kidal où une équipe de la médiation internationale composée des Nations unies, la France, le Niger, l’Algérie, le Tchad, s’est rendue dans le but d’encourager les responsables de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) à adhérer à la cause commune qui est le paraphe du document de l’Accord d’Alger.
A l’issue de la réunion, qui a duré des heures, la Coordination est restée catégorique sur sa position. Elle ne va pas parapher le document validé par le gouvernement, la communauté internationale et certains groupes favorable à l’intégrité territoriale depuis le 1 er mars.
En outre, la CMA exige la réouverture des discussions sur certains aspects dudit document.
« Les mouvements armés qui refuserons de parapher le document seront considérés comme des obstacles au processus de paix entamé depuis plus de 8 mois dans la capitale Algérienne et pourraient faire l’objet de poursuites », avait averti la médiation internationale avant la rencontre avec les séparatistes. Après leur déplacement à Kidal, les médiateurs partagés entre espoir et désespoir vont se réunir à Bamako en vue de dégager une position commune.
Pour le moment pas de signature de la version actuelle du document par les rebelles par le fait, dit-on, qu’il ne répond pas aux aspirations de la communauté Azawadienne, mais la Coordination a réaffirmé sa disponibilité pour la poursuite des discussions.
Reste à savoir si ces menaces de sanctions brandies par cette communauté internationale pourront faire plier les rebelles. Ce qui n’est pas sûr. D’ailleurs, les rebelles sont en passe d’en imposer à la communauté internationale en poussant cette dernière dans le sens d’un 6e round de négociations alors que le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, avait dit en son temps que le document est scellé.
A.T.Dansoko
Source: Autre presse