Le gouvernement de « l’ombre » ! Ça ne vous dit rien ? Eh bien, il s’agit d’un regroupement apolitique dénommé RAMGMA (Réseau pour une meilleure gouvernance au Mali)
Ce réseau se présente comme un gouvernent de l’ombre qui veille sur la bonne gouvernance. Ce faisant, le réseau a en son sein un président, des ministres, des gouverneurs, des préfets. Faut-il les prendre au sérieux ?
Il semble que oui ! Puisque le réseau, de sa création en 2013 à nos jours, n’a manqué aucune occasion pour donner de la voix en ce qui concerne les grandes questions de la nation. Et pour le sujet national du moment, l’Accord du 1er Mars d’ Alger, le Gouvernement de l’ombre s’en félicite.
« Le Réseau d’appui pour une meilleure gouvernance au Mali trouve que ce document est bon car il a pris en compte la réconciliation, la justice et les questions humanitaires. C’est dans ce cadre que ce document prévoit la création d’une commission pour lutter contre la corruption et la délinquance financière », a-t-on soutenu du côté du RAMGMA lors d’un point de presse animé jeudi dernier, 02 Avril, à son siège au quartier Boulkassoumbougou en Commune I du District de Bamako.
Un autre point de satisfaction du Réseau: le chapitre consacré à la Défense. Selon eux, dans l‘Accord du 1er Mars, il est indiqué l’inclusivité et la représentation significative de toutes les populations du Mali au sein des forces armées et de sécurité ; l’unicité des forces armées et de sécurité du Mali, relevant organiquement et hiérarchiquement de l’Etat central ;la progressivité du redéploiement des forces et de sécurité reconstituée du Mali, etc. Autant de bons points dont se réjouit le RAMGMA.
A cela, s’joutent les points concernant la reforme de l’éducation, les projets portant sur la réalisation d’infrastructures sur l’ensemble du territoire national : « La qualité d’un accord dépend de sa mise en œuvre et la mise en œuvre aussi dépend des acteurs que nous sommes tous », a déclaré Abdoul Aziz Diallo, lors de ce point presse. Ce dernier a, par la suite, exhorté les uns et les autres à soutenir le gouvernement dans le processus de paix.
Djibi Karim
source : La Sentinelle