Le secteur privé entend jouer pleinement jouer sa partition dans la fourniture de l’eau potable aux populations. Le projet UDUMA Mali va doter 560.000 villageois en eau potable dans 11 communes rurales dans les cercles de Bougouni, Kolondiéba et Yanfolila. L’information a été portée à la connaissance du public lors de l’atelier d’échanges sur la contribution du secteur privé et des instituts de recherche dans le processus de mise en œuvre des engagements de Mécanisme de Rédévabilité Mutuelle (MRM) et Assainissement en Eau pour Tous (SWA).
Le Mali qui a adhéré à l’initiative Assainissement et Eau pour Tous (SWA) en 2014, est entrain de fournir du gros pour l’atteinte de l’ODD6, d’ici à l’horizon 2030.
Pour ce faire, chaque acteur doit jouer sa partition, notamment le gouvernement, le secteur privé et les partenaires au développement.
Le projet UDUMA permettra la réhabilitation et la gestion de 1 400 points d’eau équipés de PMH, la fourniture en eau potable à 560.000 Villageois à 11 communes des cercles de Bougouni, Kolondiéba, Yanfolila, dans la région de Sikasso.
Un contrat sous forme de PPP a été signé dans ce sens pour un coût total de 5 Millions € dont 3 Millions € de subventions du gouvernement Néerlandais, à travers leur instrument de soutien au secteur privé « Fonds pour l’Eau Durable » et 2 Millions € en prêts bancaires sur 5 Ans au compte de UDUMA France SAS et garantis par la Banque publique de l’investissement (BPI) française.
Selon le chargé le communication du projet UDUMA, son projet présente des avantages multiples : pour les usagers, il va assurer la pérennité et la qualité du service. Pour l’Etat et les collectivités territoriales, il assure la valorisation du patrimoine hydraulique, ODD.
Quant aux PTF, ils trouveront satisfaction dans la durabilité des investissements, la contribution aux ODD. L’opérateur du projet pour sa part, va tirer satisfaction dans la diversification des activités, la dynamisation de l’hydraulique rurale.
Aux dires d’Oumar D Konaré, UDUMA revêt un caractère novateur avec l’utilisation des outils modernes de gestion et de distribution de l’eau potable. Des perspectives relatives au renforcement de la sensibilisation à l’Investissement dans la qualité de l’eau, au pilotage des solutions solaires et la création d’activités rémunératrices pour les fontainières s’ajoutent aux avantages ci-dessus cités.
Quant au gouvernement, il veut accélérer le taux d’accès à l’eau potable des populations de deux points en pourcentage par an, soit 800 000 personnes par an, avec un taux d’accès de 73% en 2020. Ce chiffre ajouté à celui du secteur privé, fera bouger les lignes en matière d’accès des populations à l’eau potable.
Au terme des débats d’une journée menée sur les questions de MRM-SWA, les participants ont fait des recommandations visant à accélérer l’accès à l’eau potable.
Il s’agit entre autres : d’intensifier les actions de plaidoyer afin d’accroitre le rôle et l’intérêt du secteur privé en faveur de l’eau et l’assainissement, accélérer le travail d’élaboration et de validation de la fiche pays, intensifier la communication en vue de la promotion du MRM SWA.
Ambaba de Dissongo
Source: L’Observatoire