L’association des propriétaires de parcelles et des concessions rurales de N’Tabacoro accuse le député Aly Niangando de la CODEM et Bahanga d’avoir immatriculé abusivement et vendu les titres fonciers d’autrui. L’information a été donné, le jeudi dernier lors d’une conférence de presse, au siège de la dite association. La conférence était animée par : l’avocat de l’association, Maitre A. T. Diarra et le secrétaire général, Bamiky Touré.
L’affaire de N’Tabacoro n’a pas encore connu son épilogue. Plus de 500 ha ont été distribués alors que seulement 300 ha étaient prévus. Les propriétaires des parcelles de cette zone ont exprimé leur ras de bol aux autorités actuelles et continuent à se battre dans le désespoir. Pensant avoir le bout du tunnel avec le régime IBK, c’est plutôt la désillusion. « Nous espérions être mis dans nos droits par le régime IBK, cela a été tout le contraire », a dit le secrétaire général.
Selon Bamiky Touré, c’est même au grand dam des autorités en charge des domaines que les gens ont pignon sur les biens privés. Il dira que deux lettres ont été adressées au président sur la situation et qu’une commission avait été mise en place dans le cadre de l’indemnisation. Mais, a-t-il indiqué, cette commission n’a pu poursuivre les travaux compte tenu des changements dans les cabinets.
Aussi, il dira que malgré la réalisation d’un travail technique sur le terrain, le député Aly Niangado du CODEM et du groupe parlementaire APM et Bahanga continuent à morceler les terrains des gens au vu et au su du ministre Bathily. Ces parcelles ont été également distribuées aux Maliens de l’extérieur en violation de tous les textes domaniaux a fait savoir le secrétaire général de l’association.
Pour sa part, maître Amadou Tiéoulé Diarra, l’avocat de l’association, dira que le ministre Bathily doit annuler toutes les attributions qui sont en train d’être faites sur ce site de N’Tabacoro et d’instituer une commission. Selon lui, la question de N’Tabacoro doit faire partie aussi de la justice Transitionnelle si les autorités actuelles veulent.
Fakara Faïnké
Source: Lerepublicainmali