L’Union pour la République et la Démocratie (URD) s’est remis dans le sens de la marche après la disparition, il y a près de 3 mois de son leader Soumaïla Cissé. En quête de son prochain porte-étendard, le parti de la poignée de mains cristallise les attentions. Dans cet entretien, Abdrahamane Diarra, Président de son mouvement national des jeunes se prononce sur l’avenir de la formation politique.
Comment se porte le parti URD aujourd’hui ?
Le parti se relève du choc du départ brutal de son Président feu Soumaïla CISSÉ. Les responsables et les militants ont pris l’engagement d’honorer la mémoire de feu Soumaila Cissé par des victoires éclatantes aux élections prochaines. Donc je vous informe que le parti se porte très bien.
Qu´en est-il des activités du parti depuis la tenue de la première réunion post-Soumaïla le 9 février 2021?
Le parti a repris normalement ses activités politiques comme instruit par son 1er vice-président le Pr Salikou Sanogo lors de la réunion du 09 février 2021. Comme vous avez dû le constater vous-même, depuis quelques semaines les rencontres populaires du parti se multiplient à l’intérieur du pays et dans le district de Bamako. Des rencontres qui ont également servi de cadre pour enregistrer de nombreuses adhésions de qualités. D’ailleurs je profite de cette occasion pour vous informer que mon bureau, celui du Mouvement National des Jeunes de l’URD se rendra dans les régions les jours à venir pour aller à la rencontre des militants. Donc nous menons toutes ces activités pour mieux préparer les victoires futures du parti.
Le Pr. Salikou Sanogo avait annoncé lors de cette réunion la mise en place d´une commission auprès du Secrétariat Général du parti pour se pencher sur les enjeux et questions concernant la vie du parti. Où en est cette commission ?
C’est plutôt quatre (04) commissions. Elles ont été mises en place et elles travaillent, elles déposeront leurs rapports sur la table de la direction du parti dans les jours à venir.
Le prochain congrès ordinaire du parti doit se tenir en 2024. Mais avec le contexte actuel, est-ce qu’un congrès extraordinaire pour une réorganisation est envisagé?
Vous savez à l’URD la démocratie est une réalité, il appartiendra au parti de faire un tel choix, et auquel cas ce ne serait pas un secret et l’opinion sera informée. Entre deux congrès le parti organise une conférence nationale chaque année qui statue sur les urgences.
Le parti a enregistré l´adhésion de Mamadou Igor Diarra et de son mouvement, « Mali En Action ». Cette adhésion présage t-elle d´une candidature de ce dernier pour porter l´étendard de l´URD?
Je salue l’initiative de Mamadou Igor Diarra et de son mouvement politique d’adhérer au parti, ainsi que les nombreuses autres adhésions et je leur souhaite la bienvenue à l’URD. En ajoutant qu’à l’URD il n’y a pas d’anciens et de nouveaux militants, il y a tout simplement militants URD. Les portes restent grande ouvertes pour accueillir toutes les énergies positives qui souhaitent intégrer la famille. Mamadou Igor Diarra et le MEA ont précisé qu’ils adhéraient sans conditions, pour le reste je vous invite à la patience, seul Dieu sait l’avenir.
Concernant justement le candidat du parti à la prochaine présidentielle, des noms circulent. Par quel mécanisme, l´URD désignera-t-il ce candidat ?
Le choix des candidats aux élections, qu’elles soient présidentielles, législatives et autres respectent un processus qui est prévu et encadré par les textes du parti. Au moment opportun l’opinion sera suffisamment édifiée.
De nouvelles alliances en vue?
Pourquoi pas ? Notre parti a toujours privilégié le dialogue, et il est en de bons termes avec l’ensemble de la classe politique.
Source : Journal du Mali