Après la sortie musclée du président Ibrahim Boubacar Keita lors de la cérémonie de signature de l’accord de paix avec les groupes rebelles, les pressions internationales pleuvent de partout. Comme on devait s’y attendre les medias Français ont ouvert le bal après la réponse illico de la MINUSMA pour ceux qu’ils ont appelé le manque de reconnaissance du Mali, donc du président Malien.
A travers une publication traitée de « dégelasse » par beaucoup de maliens, cette publication de MEDIAPART tombe comme un règlement de compte plus qu’un article informatif.
Hervé Ladsous, le français de l’ONU
Trop de coïncidence, en effet, une semaine après la passe d’arme (15 Mai au 22 mai) entre IBK et M. Ladsous, un français au niveau de l’organisation des nations unies, a qui IBK a dit ses quatre vérités pour avoir employé un langage mitigé à l’endroit du Mali, un site d’information français publie un article sur une prétendus conversation entre le président IBK et un homme d’homme d’affaires français nommé Michel Tomi.
La question n’est pas de savoir si l’information est vraie ou fausse, mais pourquoi avoir attendu que ça explose entre IBK et la France à travers la MINUSMA pour qu’il soit publié.
Après l’intervention rapide et efficace de la France pour chasser les Djihadistes du Nord du Mali, beaucoup de gens se posent la question aujourd’hui de savoir pourquoi la France continue de soutenir les rebelles de la CMA contre l’Etat du Mali. Pourquoi s’en prendre à un président parce qu’il dit NON aux manigances et exige plus de clairvoyance dans la gestion des affaires de son pays ? Le Mali ne mérite-t-il pas la paix comme en France, en Espagne ou aux USA ?
Issa KABA
source : L’Express de Bamako