L’hôtel Micasa sise à ACI 2000 a servi de cadre à la cérémonie de clôture du projet d’appui aux initiatives en faveur de l’abandon de la pratique de l’excision au Mali. C’était le 15 décembre 2016 sous l’égide du secrétaire général du ministère de la promotion de la femme, de l’enfant et de la famille.
L’atelier de présentation des résultats de l’évaluation finale du projet FGC de Plan International Mali a été clôturé en présences du ministère de la promotion de la femme, de l’ enfant et de la famille et des représentants des partenaires clés de la lutte contre les mutilation génitale féminine (Etat, PTF, parlementaires, les ONG, les organisations d’enfants). Dans son intervention, la directrice nationale de Plan International Mali, Nadia Noor, a effectué un bref rappel du projet qui a été lancé en avril 2011 à Fana dans le cercle de Doïla dont l’évaluation à mi-parcours a été faite en octobre 2013. Le projet FGC est en sa 3ème phase d’exécution au Mali et il présente un bilan satisfaisant pour ses acteurs. Selon ces résultats durant les six dernières années dans les zones d’intervention de Plan International Mali (Kayes, Koulikoro, Ségou et Mopti), l’abandon de la pratique de l’excision connait une nette évolution positive : 62 villages ont cessé de la pratiquer et il a été constaté une réduction de la prévalence chez les filles âgée de 0-5 ans à 23 points et demi. Pour la directrice nationale de Plan International Mali, ces résultats sont l’aboutissement des efforts conjugués par l’ensemble des acteurs présents à l’atelier qui chacun à son niveau travaille pour lutter contre les MGF au Mali. Une vision partagée par le secrétaire général du ministère de la promotion de la femme, de l’enfant et de la famille, Mamadou Attaher Maïga qui n’a pas manqué de féliciter l’ ONG internationale pour toutes ses actions en faveur de la protection et de la promotion des enfants. Aussi réaffirmant l’engagement de son département à lutter contre la pratique de l’excision, M. Maïga a souligné que de nouvelles reformes sont en cours pour renforcer le programme national de lutte contre les mutilations génitales féminines au Mali (PNLE)